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Comment éviter les pièges d’un crédit ?

Pour réussir le financement de votre projet à crédit, vous devez éviter les risques que vous pouvez rencontrer. Les banques et organismes prêteurs cachent souvent derrière leurs offres alléchantes des pièges que vous pouvez ne pas connaître. Pour cela, avant de signer votre contrat, il existe des éléments que vous devez vérifier pour échapper aux mauvaises surprises. Le taux, les mensualités, les garanties, les commissions et le coût réel de votre crédit sont tous à prendre en considération. Mais aussi, le type même du prêt que vous allez demander, car certains financements sont plus risqués que certains d’autres. Alors, si vous voulez découvrir nos conseils d’or sur ce sujet, suivez maintenant notre article.

Sommaire :

  • Quels sont les pièges liés à votre prêt personnel ?
  • Les dangers du revolving
  • Crédit immobilier, quelles sont les erreurs à éviter ?
  • Nos conseils afin de mieux choisir votre crédit

Quels sont les pièges liés à votre prêt personnel ?         

Ce type de prêt est le plus apprécié par les emprunteurs qui veulent financer leurs projets personnels en toute sécurité. Il s’agit bien d’un crédit amortissable dont le montant total se réduit au cours du paiement. Avant d’emprunter, tous les détails du crédit sont disponibles afin d’éviter les surprises. Selon le Code de la consommation, le prêteur doit communiquer une liste informative au demandeur de crédit. Il doit aussi lui proposer une offre qui répond exactement à ses besoins et s’ajuste à son budget. En général, des mensualités constantes avec un taux d’intérêt fixe et sans aucun apport personnel. De cette manière, l’emprunteur compare les différentes offres du marché et parvient à mieux choisir. Ensuite, le prêt personnel finance à 100 % le projet de son bénéficiaire, de quelque type que cela soit.

Attention aux offres promotionnelles !

Les banques et les sociétés de crédit lancent pendant certaines périodes de l’année des offres de prêts promotionnelles. Cela veut dire, elle propose à ses clients d’emprunter à des taux d’intérêt très réduits et concurrentiels. Cela fait beaucoup bouger le marché financier et encourage les particuliers à réaliser leurs projets à crédit. Toutefois, derrière ces prêts low cost se cachent de vrais pièges aux emprunteurs qui oublient de vérifier d’autres éléments. En pratique, pour obtenir un taux de 1 % par exemple, il faut payer sur une durée plus courte.

Chez Cetelem, le prêt personnel est de 4 000 à 20 000 € à payer sur 12 mois seulement. De son côté, la Banque Casino lance l’offre la plus alléchante de l’année avec un taux d’intérêt de 0,40 %. Mais, elle exige de payer sur une seule année le montant de 15 000 €. Verser 1 250 €/mois peut convenir aux gros salaires, mais pas à tout le monde. Le plus gros risque que vous pouvez rencontrer est donc celui des mensualités non adaptées à votre budget. Mais attention, ne pas payer à l’échéance risque de vous mettre dans un véritable embarras.

Le taux d’intérêt est parfois trompeur :

En cherchant à emprunter, vous allez certainement comparer le taux d’intérêt en premier lieu. Or, décrocher le taux le plus réduit du marché ne suffit pas pour payer moins les mois ! Il existe d’autres éléments que vous devez calculer afin de savoir combien coûte vraiment votre crédit. Sachez alors que lorsque votre banquier vous propose un taux réduit, il récompense sa perte par d’autres frais cachés. Nous parlons notamment des garanties qu’il pourrait vous demander. Un apport personnel d’au moins 20 % le capital par exemple. Aussi, les commissions de gestion du dossier, de tenue de compte et les indemnités de paiement anticipé.

Pensez également à vérifier le coût d’assurance que vous propose votre prêteur. Avec son offre de prêt personnel, il vous envoie souvent un contrat d’assurance de groupe. Ce type de couverture est général et ne s’adapte pas avec vos besoins spécifiques. De cette manière, vous risquez de surpayer votre assurance à travers des garanties que vous n’utiliserez jamais. Il va donc s’agir d’une charge réelle qui s’ajoutera à votre dette. Heureusement pour vous, rien ne vous oblige à accepter le contrat collectif de votre banque. Vous pouvez vous-même chercher votre assureur et adapter votre couverture à votre budget.

Les dangers du revolving :

Le crédit renouvelable concerne tous les emprunteurs, sans exception. Tout le monde peut l’obtenir facilement, rapidement et sans justificatifs de dépenses. Pas besoin de passer par les formalités bancaires classiques, pas de caution et pas d’apport personnel. Ensuite, il est disponible chez plusieurs enseignes qui peuvent vous proposer jusqu’à 75 000 € à payer sur 60 mois. Ce délai est la durée maximale que vous pouvez obtenir selon le Code de la consommation. Pour les montants inférieurs ou égaux à 3 000 €, elle est de 3 ans seulement. Le principe est simple, vous obtenez une réserve d’argent que vous dépensez à votre guise, mais que vous payez à l’échéance. Mais, les sommes susmentionnées ne présentent pas tout ce dont vous allez rembourser. En effet, la souplesse du revolving cache un taux d’intérêt important et des frais annexes qui dépendent de votre prêteur.

Quel est le coût réel d’un prêt renouvelable ?

Cet accès facile au crédit entraîne un TAEG gonflé par plusieurs frais cachés. Comme nous le savons tous, le risque majeur du revolving est dans son taux d’intérêt. Accessible même aux faibles revenus, ce crédit se paye trop cher à cause des dépenses supplémentaires qu’il entraîne. Donc, pour éviter de tomber dans ce piège, vous devez comparer le taux qu’on vous propose avec celui d’autres prêteurs. Calculez aussi le montant de la mensualité dont vous devez vous acquitter chaque mois. Ensuite, vérifiez la possibilité de payer par anticipation, avec ou sans frais. Sachez que certaines banques facturent des frais pour le dépôt du dossier et notamment pour l’assurance. Facultatif, mais très recommandé, un contrat d’assurance doit répondre exactement aux besoins de son souscripteur. Autrement, cela va présenter une lourde charge à ajouter au TAEG de votre revolving.

Crédit immobilier, quelles sont les erreurs à éviter ?

Investissement potentiel, l’achat immobilier est souvent financé à crédit. Pas comme les autres types de prêts, vous devez faire plus d’attention avant de vous engager à long terme. N’oubliez pas aussi que vous pouvez négocier certains points de votre contrat afin d’économiser sur certaines dépenses. En outre, pour obtenir un crédit immobilier, vous devez obligatoirement justifier de solvabilité. Ensuite, certaines banques exigent un apport personnel, d’autres demandent un cautionnement. Or, pour l’un ou pour l’autre, cela va coûter de l’argent. De même, vous devez aussi souscrire une assurance emprunteur qui vous couvre en cas de défaillance. Avec les frais du notaire, l’éventuelle hypothèque, le passage par un courtier spécialisé, la facture va être un peu salée.

Hypothèque ou cautionnement ?

Les futurs propriétaires qui financent leur acquisition immobilière à crédit ne peuvent pas éviter de garantir leur prêt. Pour cela, nous vous conseillons de calculer le coût de cette garantie et de l’intégrer dans celui de la dette. En effet, vous pouvez choisir entre plusieurs alternatives comme un contrat d’assurance tous risques ou la caution d’un co-emprunteur. Mais souvent, les banques apprécient la mise en hypothèque du bien à acheter. Cette formule vous permet de négocier de meilleures modalités de paiement et de bénéficier de la gratuité de certaines charges. En particulier, les frais du dossier. Mais attention, le coût d’une hypothèque immobilière n’est jamais négligeable par rapport à une caution par exemple. Pour vérifier, vous pouvez contacter l’une des sociétés de cautionnement, dont l’incontournable Crédit Logement. Celle-ci peut garantir vos projets d’achat, de construction ou de rénovation d’un logement neuf ou ancien.

Payer plus long, payer plus cher :

Le prêt immobilier est d’un montant important qui peut dépasser les 200 000 €. Pour cela, les emprunteurs essayent souvent de négocier un paiement à long terme. Bien évidemment, cela leur permet de régler des mensualités moins importantes, mais qui durent pour longtemps. Ici, comme pour les autres crédits, payer plus long c’est payer plus cher votre emprunt. Par contre, les prêts immobiliers bénéficient actuellement d’un taux d’intérêt très préférentiel. Alors, pensez à négocier avec votre prêteur le taux le plus réduit du marché. Ensuite, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence et faites appel à un courtier spécialisé si nécessaire. En réduisant le montant à payer chaque mois, vous pouvez demander une durée de paiement plus courte. Avec moins d’intérêts, moins de cotisations pour l’assurance et moins de commissions bancaires, vous réaliserez de sacrées économies.

Méfiance à l’assurance du groupe :

C’est la charge qui puise beaucoup dans votre budget d’emprunteur après le taux d’intérêt. Toutefois, l’assurance emprunteur est obligatoire dans un crédit immobilier. Pour cela, vous n’allez pas vous contenter de l’offre de votre banque. Celle-ci pourrait être à prix raisonnable, mais couvre rarement la totalité de vos besoins. Le contrat de groupe n’implique pas souvent la tranche d’âge, la profession et la santé de l’emprunteur. La banque cherche plutôt une formule qui prend en charge tous les clients d’une manière généralisée. Mais, qu’elle ne peut pas imposer à l’emprunteur. Celui-ci a le droit de choisir son assureur pour une couverture sur mesure. Sachez alors que des économies allant de 50 à 70 % sont réalisables sur le coût d’assurance à adhésion individuelle.

Reste à savoir que cela peut vous coûter un peu de temps perdu. Votre banquier peut mettre des semaines pour répondre à votre demande de délégation d’assurance.  

Nos conseils afin de mieux choisir votre crédit :

Pour réussir votre crédit immobilier ou à la consommation, vous devez opter pour de bonnes pratiques d’emprunt. Pour cela, nous vous proposons nos conseils d’or pour mieux gérer votre dette sans tomber dans les pièges des banques.

Faites jouer la concurrence :

Première règle d’or pour réussir tout type d’emprunt est de comparer d’une manière optimale les offres du marché. Faites d’abord le montage d’un dossier complet, puis déposez votre demande chez plusieurs organismes prêteurs. De cette manière, vous recevez différentes offres qui s’adaptent parfaitement à votre profil, budget et capacité de paiement. Vérifiez qu’elles renferment toutes les informations nécessaires qui vous permettent de comparer. Cela inclut notamment le taux d’intérêt, le montant des mensualités, la durée, le coût d’assurance. Mais surtout, les options que vous pouvez obtenir comme la possibilité de payer par anticipation et le report d’échéance. C’est ainsi que vous pouvez faire jouer la concurrence entre les établissements de crédit pour décrocher la meilleure offre.

Profitez du délai de réflexion/rétraction :

Le Code de consommation vous protège en tant qu’emprunteur et vous accorde la faveur de bien réfléchir avant d’emprunter. Pour cela, vous devez bien profiter des droits qu’il vous accorde. Sachez alors que l’offre précontractuelle que vous offre votre banque reste valable pour un délai de 15 jours calendaires. Et ce, à partir de la date d’envoi par votre organisme prêteur. Pendant ce délai, vous devez étudier de très près les caractéristiques du crédit que vous avez entre les mains. Ensuite, vous avez tout le droit de refuser ou d’accepter l’offre et signer le contrat. Or, même en cas de signature, vous pouvez revenir sur votre décision et opter pour votre droit de rétraction. Cette opération ne doit pas dépasser le délai légal de 14 jours à partir de la date de signature.

Négociez les modalités de paiement :

En choisissant votre crédit, ne focalisez pas uniquement sur le taux d’intérêt le plus réduit. Veillez aussi à négocier les modalités de paiement les plus souples. Vérifiez dans votre contrat si la clause de report d’échéance existe. En cas de difficulté financière passagère, cette option vous permettra de reporter le paiement d’une mensualité 2 à 3 fois/an. De même, la clause du paiement anticipé doit figurer dans votre contrat. Car au contraire, vous pouvez recevoir une rentrée d’argent imprévue et payer votre crédit avant l’échéance. Mais attention, chez certaines banques cette opération vous coûtera une indemnisation de 3 % le capital restant dû. Alors, faites le nécessaire pour réduire cette charge ou même pour l’annuler. Ceci est fort possible avec un solide dossier de crédit ou grâce à un courtier spécialisé.

Demandez les aides dont vous avez droit :

Vous pouvez emprunter moins avec le coup de pouce de certaines aides sociales. N’hésitez donc pas à en vérifier vos droits d’éligibilité avant de faire la demande d’un prêt personnel ou immobilier. L’État encourage beaucoup les familles aux revenus modestes à réaliser leurs projets personnels à travers des prêts aidés. Ceux-ci servent d’apport personnel auprès des banques, et aussi, permettent de réduire le montant à emprunter. N’oubliez pas qu’un prêt à taux zéro de l’État peut financer jusqu’à 40 % le montant d’acquisition immobilière. Il vous permettra ainsi de réaliser des économies puisque vous payez dans intérêts votre crédit. Outre cet avantage, vous pouvez le compléter par un prêt patronal grâce à la participation de votre employeur.

Empruntez le montant exact :

Certains emprunteurs demandent un montant supérieur à celui dont ils ont réellement besoin. Ensuite, les prêts sans justificatifs de dépenses encouragent beaucoup les demandeurs à obtenir de gros montants. Or, la règle générale dit que le montant à emprunter ne doit pas dépasser 30 % les revenus nets. Pour cela, il faut toujours garder une marge de sécurité pour pouvoir payer à l’échéance. N’oublions pas que personne n’est à l’abri des imprévus et accidents de la vie qui réduisent les capacités de paiement. Finalement, nous vous conseillons d’emprunter que lorsque c’est nécessaire. Pas besoin de souscrire un crédit pour manger, il vaut mieux opter pour un rythme de vie plutôt économe. Ensuite, en apprenant à mieux gérer votre budget, vous parvenez même à éviter le crédit !

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