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Comment emprunter après un AVC ?

L’accident vasculaire cérébral  est un motif raisonnable pour que votre banque soit plus vigilante en vous accordant un crédit. De plus, elle va vous demander une assurance obligatoire afin de protéger son droit au remboursement. Vous devez donc chercher un assureur qui vous offre une couverture adaptée au risque aggravé de santé que vous présentez. Or, ceci n’est pas toujours évident. En pratique, vous risquez de trop payer votre cotisation ou de ne pas bénéficier de certaines garanties. Alors, pour éviter cet embarras, l’État vous permet d’emprunter et de vous assurer quel que soit votre état de santé. De plus, des solutions d’assurance de prêt existent en dehors de votre banque. Donc, n’hésitez pas à tout savoir sur ces dispositifs en suivant notre article.

AVC et crédit

Sommaire :

  • Emprunter après un AVC grâce à la convention AERAS
  • L’assurance emprunteur et le questionnaire médical obligatoire
  • Quelles conditions pour s’assurer malgré le risque aggravé AVC ?

Emprunter après un AVC grâce à la convention AERAS :

Avoir eu un risque aggravé de santé est un véritable obstacle à la souscription d’un crédit bancaire. Pour cela, la plupart des banques refusent les demandes d’emprunt d’une personne ayant eu un AVC pour éviter les impayés. D’autres organismes prêteurs peuvent accorder leur validation de crédit, mais sur une courte durée. Ils récompensent le risque de solvabilité que présente l’emprunteur par l’exigence de garanties supplémentaires ou par des taux élevés. Alors, afin d’éviter ces majorations dans les intérêts et coûts d’assurance, l’État met en place la convention AERAS. Applicable depuis 2006, elle permet aux emprunteurs à risque d’obtenir des prêts et de s’assurer malgré leur état de santé délicat.

Cet accès est possible pour tous les types d’emprunts avec une assurance aux meilleures conditions. Important à savoir aussi que tous les assureurs doivent obligatoirement appliquer la convention AERAS.

Comment obtenir un crédit à la consommation ?

Les emprunteurs ayant eu un AVC peuvent obtenir un prêt à la consommation dans la limite de 20 000 €. Pour les sommes supérieures, il faut remplir un questionnaire médical et attendre l’avis de la banque. Mais, il existe des conditions à respecter pour profiter d’une assurance dans des conditions optimales. Pour cela, la loi exige un plafond d’âge limité à 50 ans à la souscription. Aussi, la date de paiement doit être inférieure ou égale à 4 ans. En outre, emprunter avec la convention AERAS n’entraîne pas de frais de dossier. Reste à savoir que les découverts bancaires et les prêts renouvelables n’entrent pas dans la catégorie des crédits éligibles. Et ce, même s’ils contribuent dans le financement d’un achat bien précis.

Comment investir dans l’immobilier après un AVC ?

La convention AERAS permet aux emprunteurs présentant un risque aggravé de santé comme l’AVC d’obtenir un prêt immobilier. Certes, cela respecte des conditions spécifiques. Mais, cela demeure possible puisque le prétendant ne peut pas emprunter dans les conditions classiques. C’est-à-dire sans qu’il paye des majorations de tarifs et des surprimes. Ce dernier doit présenter une pathologie qui entre dans le cadre de la grille de référence donnant accès au dispositif. Pour le montant, il dépend essentiellement de la capacité de paiement du bénéficiaire et de son âge. En cas d’avis favorable, l’emprunteur a également accès à une assurance décès obligatoire dans le cadre de son crédit immobilier. Attention toutefois, l’offre d’assurance peut inclure des exclusions de garanties comme pour l’invalidité permanente totale et la perte d’autonomie.

L’assurance emprunteur et le questionnaire médical obligatoire :

Lorsque vous demandez un crédit, de quelque type que cela soit, la banque examine d’abord votre solvabilité. Cela veut dire votre capacité de payer vos dettes à l’échéance. Pour cela, votre état de santé compte beaucoup pour votre prêteur qui veut s’assurer de la récupération de son argent. Partons sur ce principe, il convient aux personnes ayant eu un accident vasculaire cérébral d’assurer leur emprunt. Et ce, afin de mieux convaincre leur organisme prêteur quant à l’octroi du crédit. Mais aussi, pour se protéger en cas de défaillance ou d’un grave problème de santé. Avec une couverture qui s’adapte à leur profil d’emprunteur, faire face aux imprévus devient plus facile.

Toutefois, ceci ne peut pas passer sans questionnaire médical qui permettra à l’assureur d’examiner la demande de plus près.

Comment remplir votre questionnaire médical après AVC ?

Cette étape est obligatoire pour la souscription d’une assurance qui s’adapte à votre profil emprunteur à risque. Selon les informations qui existent dans votre questionnaire, l’assureur peut exclure certaines garanties de votre contrat. Il peut aussi appliquer des majorations et des surprimes avant de vous accepter. Être le plus précis possible et ne pas oublier des informations, même qui vous paraissent inutiles, jouent en votre faveur. Cela pourra réduire les coûts et vous permettre de bénéficier d’une offre complète et sur mesure. Veillez donc à ne pas rater cette étape trop importante par de fausses déclarations. De plus, si vous avez décidé d’utiliser votre droit de délégation d’assurance, sachez que certaines enseignes simplifient les démarches. Vous pouvez alors remplir votre formulaire à distance et suivre un parcours 100 % en ligne.

Les surprimes et l’exclusion de garanties :

Face à un dossier incluant la déclaration d’un risque aggravé de santé, les banques peuvent refuser de vous assurer. Heureusement pour vous, vous pouvez solliciter des assureurs externes à la banque et décrocher un bon contrat. Toutefois, les emprunteurs ayant eu un AVC finissent souvent par payer trop cher les cotisations. Bien évidemment, cela après l’étude de votre questionnaire médical et selon votre état de santé actuelle. Parfois, l’organisme d’assurance pourrait même vous demander de remplir des questionnaires complémentaires et d’apporter d’autres justificatifs. Ensuite, selon vos réponses, il vous propose les conditions de votre contrat qui peut supprimer certaines couvertures. La garantie invalidité par exemple. Il peut aussi accepter de vous couvrir parfaitement, mais en vous demandant des tarifs élevés.

En effet, des surprimes grimpant jusqu’à 200 % le prix d’assurance initial est une charge trop lourde. Elle pourra bien vous empêcher de gérer les mensualités et aura son impact direct sur le coût réel du crédit. Donc, n’hésitez pas à renégocier ces frais et de comparer les offres de différents assureurs.

Quelles conditions pour s’assurer malgré le risque aggravé AVC ?

Trouver le meilleur contrat d’assurance après un AVC sans trop payer votre cotisation n’est pas une chose évidente. Vous devez savoir que vous allez respecter des conditions plus spécifiques, mais vous finirez par assurer votre crédit. En pratique, vous ne pouvez pas bénéficier d’une couverture classique auprès de votre banque. Pour cela, vous aurez accès à la convention AERAS qui vous permet de vous assurer en respectant votre état de santé. Alors, pour vous assurer auprès des organismes signataires, vous devez avoir un âge inférieur à 70 ans à l’adhésion. Ensuite, votre emprunt ne doit pas dépasser un montant de 320 000 €. Cela pourrait être un crédit à la consommation (sauf le revolving et les découverts), immobilier ou professionnel.

Faire jouer la concurrence :

Que votre banque refuse de vous assurer ou pas, faire jouer la concurrence est une solution idéale. Elle augmente vos chances de trouver la meilleure formule. Heureusement pour vous, avec la loi Lagarde, votre prêteur ne peut plus vous obliger à accepter son contrat d’assurance collective. Si son offre ne convient pas à vos besoins ou vous oblige à surpayer votre couverture, utilisez votre droit de délégation. Vous devez ensuite comparer les propositions de plusieurs sociétés d’assurance. Aussi, veillez à étudier de plus près tous les frais et commissions. Dans la plupart des cas, cela vous permettra de trouver un contrat modulable avec des tarifs optimaux.

Dans votre cas d’antécédent d’AVC, la comparaison doit porter sur les exclusions de garanties et sur les tarifs. Alors, vous pouvez faire des simulations gratuites en ligne afin d’obtenir des devis personnalisés d’une manière plus rapide.

Faire appel à un courtier spécialisé en assurance AVC :

Si vous êtes incapable de chercher seul la meilleure formule d’assurance emprunteur avec AVC, recourez à un courtier spécialisé. C’est un partenaire potentiel des organismes assureurs qui peut vous apporter la meilleure offre. De plus, son rôle consiste également à vous accompagner dans les démarches. Il saura donc vous guider pendant la déclaration de votre antécédent d’AVC et pendant les formalités médicales. Aussi, il va négocier à votre place les surprimes et vous aider à choisir la meilleure couverture. N’oubliez pas que le risque de santé que vous présentez vous oblige à souscrire une assurance plus spécifique et individuelle. En général, le courtier spécialisé en assurance AVC maîtrise les conditions de la convention AERAS et saura protéger vos droits. Ainsi, vous réalisez de vraies économies sur les cotisations et vous bénéficiez d’une couverture complète et pas chère !

Renégociez votre assurance :

Il peut arriver qu’au cours de la durée de paiement du crédit, votre état de santé se stabilise, voire s’améliore. Alors, n’hésitez pas à en informer votre assureur. Vous pouvez présenter vos derniers bilans médicaux et le rapport de votre médecin traiteur ou thérapeutique. Suite aux changements dans votre questionnaire médical, vous pouvez obtenir des baisses sur votre surprime. En effet, plusieurs assureurs proposent ce type de contrats modulables qui répond aux besoins évolutifs de l’assuré. Par exemple, l’Allianz assurance santé propose une dégressivité automatique sur la cotisation aux personnes souffrant de cancer. Donc, n’hésitez pas à renégocier votre assurance pour bénéficier des meilleurs tarifs. Autrement, vous pouvez demander l’aide d’un courtier afin d’adapter votre couverture à votre état de santé actuelle.

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