Lorsqu’on ne peut pas s’endetter chez les banques, le crédit entre particuliers s’avère une solution très intéressante. Une personne qui passe par une précarité financière passagère peut emprunter rapidement et sans formalités administratives. Or, avec les nouvelles startups comme FinFrog, des solutions plus optimales sont possibles. Des mini-prêts participatifs sont accessibles à tout le monde pour financer leurs petits projets du quotidien. Avec des fonctions innovantes et modernes, tout est 100 % digitalisés, sans justificatifs et sans aucun document en papier ! La jeune Fintech française cible par ses prestations les particuliers aux budgets limités grâce à une offre économique et rapide. Alors, découvrez vite les conditions, le fonctionnement et même les limites de FinFrog en continuant à lire notre article.
Sommaire :
- FinFrog, première start-up française du microcrédit
- Le défi du mini prêt participatif pour TOUS
- Le fonctionnement du microcrédit entre particuliers
- Les limites de la jeune FinFrog
FinFrog, première start-up française du microcrédit :
Lancée en juillet 2016, cette jeune start-up est la première à proposer le microcrédit participatif 100 % en ligne. Différente à ses concurrentes Cashper (Maltaise) et Ferratum (Finlandaise), celle-ci est de nationalité française et est accessible à tous. Ayant constaté le besoin urgent d’argent des particuliers vers la fin du mois, son fondateur Riadh Alimi se fixe son objectif. C’est d’aider les ménages aux revenus modestes (près de 10 millions de français) à trouver un financement rapide et économique. Et ce, sans passer par les banques dites traditionnelles. Comme en microcrédit classique, FinFrog cible les personnes inéligibles aux services bancaires tels que les travailleurs précaires et les chômeurs.
La Fintech leur propose des services sécurisés en tant qu’intermédiaire en financement participatif sous l’agrément de l’ORIAS. De plus, elle vient de gagner le concours d’innovation numérique de la BPI France en 2017. Cette subvention de 500 000 € lui a permis d’accélérer ses services et d’atténuer plus vite son objectif de financement.
Un micro prêt 100 % mobile :
FinFog propose bien des mini-prêts, mais sans l’obligation de passer par un organisme d’accompagnement cette fois-ci. Son service innovant s’appuie d’abord sur la technologie financière via un Smartphone, une tablette ou un PC. Cette offre entièrement en ligne ne vous oblige pas à constituer un dossier en papier ni d’envoyer vos pièces justificatives. Le tout se passe en 5 minutes et vous recevez une réponse immédiate dans un délai record de 24 heures. Ensuite, vous recevez votre argent sur votre compte bancaire dans les 48 heures qui suivent l’acceptation de votre demande.
De même, vous pouvez utiliser le site Internet de FinFrog afin de savoir combien vous coûtera votre petit crédit. Il suffit de choisir le montant à emprunter et la durée de paiement, le simulateur vous affiche la mensualité. Il n’existe pas toutefois de frais additionnels liés au dépôt de dossier ou au traitement de la demande. Ainsi, vous pouvez planifier vos remboursements sans d’éventuelles mauvaises surprises.
Le défi du mini prêt participatif pour TOUS :
En modernisant le concept du crédit participatif, FinFrog cible le plus grand nombre de personnes emprunteuses. Son offre de mini prêt entre particuliers s’adresse aux travailleurs en CDD, aux étudiants et aux employés aux revenus irréguliers. Sans garantie de solvabilité, ces derniers ne peuvent pas demander un prêt bancaire classique ou même de petites sommes d’argent. Autrement, ils s’obligent à souscrire un revolving avec un taux abusif ou d’utiliser le découvert bancaire si leur banque l’autorise. Mais que dit-on des interdits bancaires ? Sachez dans ce cas que le statut juridique de la jeune start-up ne la prive pas d’emprunter aux FICP. L’essentiel est de faire la demande et d’avoir une capacité de paiement.
Or, l’entreprise se réserve le droit de refuser les demandes qu’elle trouve incompatibles avec son offre. Elle peut alors les orienter les demandeurs vers d’autres prestataires de service comme la plateforme de Crowdfunding Younited Credit. Ainsi, selon son fondateur, la plateforme a voulu donner une dimension humaine à ce type de financement. Elle cible tous ceux qui ne peuvent pas passer par le circuit classique d’emprunt. Mais comme tous les financements, ceci ne peut pas être sans certaines conditions d’octroi.
Un microcrédit simple, rapide et pas cher !
Bien évidemment, vous ne pouvez pas devenir propriétaire avec un microcrédit. Ceci est le principe même de ce type de financement. Il aide les personnes passant par une difficulté financière temporaire à payer une facture, réparer la voiture ou la télévision. Pour FinFrog, elle propose des sommes moins importantes que d’habitude afin de financer le plus grand nombre de projets. Elle autorise des montants de 200 à 600 € payables de 1 à 3 mois selon le rythme du bénéficiaire. C’est claire et simple et ne coûte pas autant d’argent, car les taux sont adaptés aux budgets bien serrés. C’est entre 1 et 3 % selon le montant et la durée du prêt. Autre avantage de l’offre FinFrog est le déblocage rapide des fonds en seulement 2 jours de l’acceptation de la demande.
Ceci paraît être une solution idéale pour faire face aux imprévus et aux urgences de fin du mois.
Le fonctionnement du microcrédit entre particuliers :
Bon à savoir avant tout que FinFrog est une plateforme de financement participatif, c’est-à-dire de prêt entre particuliers. Mais, qui se distingue de ses concurrents par les caractéristiques de son offre. Des petits montants à de courtes durées de paiement avec des taux d’intérêt bien réduits. Sur le plan juridique, la Fintech possède bien l’agrément de l’ORIAS en tant qu’intermédiaire en financement participatif. Il ne s’agit donc pas d’arnaque aux crédits tant que le label s’affiche bien sur son site. En début de sa carrière, elle était lauréate du concours d’innovation numérique lancé par BPI France en 2017. Avec une subvention 500 000 €, elle parvient à financer plus de 400 projets vers la fin de l’année dernière.
Ciblant les clients mal servis par les banques, cette alternative de crédit à court terme convainc aussi les prêteurs. Et ce, pour « l’aspect sociétal du projet » comme le décrit le fondateur de la plateforme. Ce dernier se fixe un rendement maximum de seulement 3 %. Mais en tenant compte des petits montants empruntés, le côté risque est naturellement réduit pour FinFrog et pour ses investisseurs.
Quelles conditions pour obtenir un microcrédit FinFrog ?
Le microcrédit de FinFog est un prêt sans justificatif de revenus dont la durée ne dépasse pas les 90 jours. La loi sur le crédit à la consommation ne peut donc pas s’appliquer dans ce cadre. C’est une solution plutôt moderne qui, grâce à ses fonctions technologiques, simplifie les démarches d’obtention de l’argent. En comparaison avec les banques ou même avec ses concurrents, demander un crédit est bien plus simple sur cette plateforme. Ensuite, la sélection et l’étude des dossiers sont totalement digitalisées ce qui permet une réponse immédiate. Alors, afin d’avoir les fonds débloqués sur votre compte bancaire en 2 jours, il faut répondre aux conditions suivantes :
- Remplir le questionnaire en ligne et signer la demande électroniquement.
- Fournir une pièce d’identité valide au moment de la demande.
- Présenter un numéro d’IBAN (anciennement dénommé le RIB) afin de recevoir l’argent.
- Avoir une carte bancaire Visa ou Mastercard. FinFrog n’accepte pas les cartes prépayées Maestro ou celles du Compte Nickel.
- Donner les identifiants du compte bancaire, plus de fiches de paye à fournir ou de relevés bancaires.
Cette offre concerne tous les particuliers majeurs qui résident sur le territoire national. Pour optimiser la sécurité de l’opération, la Fintech se réfère à Budget Insight qui assure la transmission sécurisée des données personnelles. Cette société est conforme à la Directive européenne des Services de paiement 2 (DESP 2).
Les limites de la jeune FinFrog :
Très récente sur le marché du crédit participatif, FinFrog agit activement en faveur des personnes exclues du cercle bancaire. Elle ne se fixe pas un profil type pour ses emprunteurs, elle accepte tout le monde, notamment les jeunes. Cette jeune start-up se distingue par la facilité de demande et d’octroi de son mini prêt entre particuliers. C’est justement cette simplicité qui plaît beaucoup aux clients qui ne veulent pas passer par les lourdes formalités bancaires. Ensuite, ses fonctions numériques et innovantes attirent ceux qui veulent être connectés via leurs Smartphones. Côté fiabilité, FinFrog montre bien patte planche tant qu’elle est déclarée auprès de l’ORIAS et de l’ACPR. Le seul inconvénient de cette solution de financement est le montant de prêts qu’elle autorise. En début de son chemin, une fourchette de seulement 200 à 600 € peut être proposée, impossible de demander plus. En particulier, pour les conditions qu’elle propose.
Est-ce vraiment une alternative économique ?
Pour savoir si le coût que vous propose FinFrog n’est vraiment pas cher, nous vous conseillons de comparer. Ce que vous offre la start-up est un microcrédit payable sur 1, 2 ou 3 fois. Le taux d’intérêt varie selon le montant de 1 à 3 % au maximum. C’est-à-dire que pour un prêt de 300 € payable sur 3 mois, elle prélève une commission de 9 €. Vous devez vous acquitter alors de 103 €/mois. À titre de comparaison, Cetelem propose sa nouvelle offre de « crédit contre les imprévus ». Pour un montant de 500 € à payer sur 6 mois, vous versez 5 mensualités de 85 €. Pour la dernière, elle est d’un montant de 86,10 €. Ceci paraît également intéressant. Ainsi, pour tout mini prêt supérieur à 200 €, il faut consulter les comparateurs de crédit avant de vous engager. Le taux d’intérêt n’est pas le seul facteur à vérifier. Il faut aussi juger de la fiabilité de votre prêteur et la sécurité de l’opération qu’il vous propose. Ceci n’est pas forcément garanti par tous les concurrents.