Il n’est pas rare qu’un couple s’endette pour faire face à un imprévu ou gérer un problème d’argent en urgence. Mais que se passe-t-il lorsqu’il s’agit d’un événement qu’il prépare depuis des mois ? Les futurs parents peuvent aussi financer à crédit l’accueil de leur nouveau-né ! Ces dépenses qui peuvent être très importantes et qui déséquilibrent le budget de la famille. Heureusement, l’État encourage les particuliers à avoir de nouveaux enfants. Mais d’autres solutions peuvent être aussi trouvées chez les organismes de crédit. Alors, pour vérifier vos droits aux prêts et aides à la naissance de votre bébé, continuez à lire notre article.
Sommaire :
- S’endetter pour accueillir un nouveau-né
- Prime à la naissance de la CAF
- Les financements proposés par les organismes de crédit
S’endetter pour accueillir un nouveau-né :
L’arrivée d’un nouveau-né dans un couple est un événement heureux, mais qui n’est pas forcément budgété. Cela nécessite des dépenses supplémentaires afin de pouvoir accueillir un bébé sans difficulté financière. Les charges de la grossesse, l’accouchement, la naissance du bébé ainsi que d’autres frais inattendus peuvent déséquilibrer le budget du couple. Ces dépenses qui doivent être réglées d’urgence mènent les futurs parents à s’endetter, et même à trop s’endetter ! Il existe des aides sociales qui participent dans le financement de cet événement, mais qui s’avèrent souvent insuffisantes. Pour cela, le recours aux prêts bancaires peut aussi résoudre le problème. Reste à savoir qu’il faut choisir le crédit qui permet de couvrir les frais réels de la naissance et de pouvoir le payer à l’échéance.
La naissance d’un bébé, combien ça coûte ?
Nous savons tous que les dépenses engagées dans l’équipement d’une chambre pour bébé occupent une part importante des revenus des parents. À cela s’ajoutent la nourriture, les soins médicaux, les accessoires de puériculture et éventuellement les frais d’aménagement de la maison. Rares sont alors les couples qui peuvent gérer ces dépenses avec leurs propres moyens. En particulier, dans le cas du premier bébé lorsque les achats sont souvent d’une manière irréfléchie. Notre conseil est alors de vous organiser afin d’accueillir votre petit enfant sans avoir à vous ruiner. Avant de vous lancer dans un crédit bancaire, il faut calculer le budget que vous pouvez consacrer à cet investissement. Les dépenses sont illimitées et si vous ne priorisez pas vos achats, vous tomberez dans le cercle vicieux de l’endettement.
Prime à la naissance de la CAF :
La prime à la naissance de la Caisse d’allocation familiale (CAF) concerne les couples qui attendent l’arrivée d’un nouveau-né. Elle permet aux familles les plus modestes de trouver les moyens financiers nécessaires à l’accueil de leur bébé. Cette allocation qui est d’un montant de 923.08 € est un coup de pouce véritable pour le couple. En particulier pendant les premiers mois de la naissance qui sont souvent surchargés. Les dépenses liées à tous les accessoires pour bébé avec les couches et éventuellement le lait explosent le budget du foyer.
En outre, il existe une majoration pour l’année 2017. Le montant de la prime est multiplié par 2 en cas de jumeaux et multiplié par 3 en cas de triplés. Ces primes ne sont plus versées au 7e mois de la grossesse, mais à la naissance. C’est l’attestation médicale qui va alors indiquer le nombre d’enfants à naître pour fixer le montant de l’aide.
Les conditions d’octroi de la prime :
Pour l’octroi de cette aide sociale, la CAF prévoit des conditions essentiellement liées aux ressources personnelles des prétendants. Pour verser la prime de naissance de l’année 2017, elle récupère leurs revenus aux impôts de l’année 2015. Ensuite, elle évalue la situation financière des futurs parents par rapport à leurs enfants à charge. Les allocataires de la CAF doivent alors respecter les plafonds autorisés comme mentionné ci-dessous :
- Un couple à un seul revenu doit gagner moins de 42 341 € s’il possède un seul enfant. Et 48 810 € avec 2 enfants à charge. Ensuite, il faut ajouter à ce plafond 6 469 € pour chaque enfant supplémentaire.
- Dans le cas d’un couple à deux revenus, le plafond est de 45 575 € s’il possède un seul enfant. Et 52 044 € avec deux enfants à charge. Les familles composées de 3 enfants doivent avoir des revenus inférieurs à 58 513 €. Encore une fois, il faut ajouter 6 469 € pour chaque enfant supplémentaire.
Comment demander la prime de la CAF ?
Les familles susceptibles de bénéficier de la prime à la naissance doivent résider d’une manière légale en France. Ceci n’est pas lié à leur nationalité, mais aux conditions légales de séjours sur le territoire français. Les prétendants doivent déposer leur demande auprès de la CAF dès la 14e semaine de grossesse. Ils sont tenus de fournir les informations nécessaires et remplir avec précision le formulaire de déclaration de ressources et de situation. Ces documents sont téléchargeables gratuitement depuis le site Internet de la Caisse d’allocation familiale. Pour la déclaration de grossesse, elle doit être accompagnée du premier examen prénatal acquis de la part du médecin traitant. La prestation de la CAF concernant la naissance d’un bébé est versée une seule fois pour chaque naissance. Ensuite, elle est multipliée par le nombre d’enfants nés.
Les financements proposés par les organismes de crédit :
Afin d’accueillir votre bébé dans les bonnes conditions sans pour autant déséquilibrer votre budget, vous pouvez demander un crédit bancaire. Il existe un bon nombre de prêts à la consommation que vous pouvez souscrire rapidement. Les banques et les sociétés de financement spécialisées comme Cetelem et Cofidis proposent de nombreuses offres de prêts. Ils sont attribués selon la situation financière du demandeur de crédit, ses ressources mensuelles, ses charges, ses capacités de paiement. Or, les futurs parents qui veulent souscrire un petit prêt sans nuire à leur budget doivent faire concurrencer ces organismes. Ils doivent comparer les offres par rapport aux taux d’intérêt, mensualités et frais annexes. Il existe des solutions rapides et intéressantes, mais aussi, des crédits qui coûtent beaucoup d’argent au final.
Le prêt personnel :
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un prêt destiné à répondre aux besoins personnels et quotidiens du bénéficiaire. C’est pourquoi, il peut atteindre un montant important, tout dépend de l’investissement ciblé et de la solvabilité de l’emprunteur. Le prêt personnel est très contracté par les futurs parents, car i convient sur mesure à leurs besoins. Les mensualités sont adaptées à la situation financière du débiteur et la durée de paiement est longue. Cela permet de payer pas trop cher les mois, mais c’est plus coûteux à long terme. Donc, même s’il s’agit d’un prêt sans justificatifs de dépenses, il convient d’emprunter le strict minimum pour pouvoir payer à l’échéance. SOFINCO peut par exemple vous accorder un montant de 1 000 à 75 000 € sur 12 à 120 mois. Simulez le crédit qui vous convient le mieux avant de vous engager.
Le microcrédit :
C’est un petit prêt qui est souvent envisagé pour un petit investissement d’urgence. D’un montant de 300 à 3000 €, il peut vous aider dans l’équipement d’une chambre pour votre bébé. Vous pouvez aussi réaliser des travaux d’amélioration de la maison pour recevoir un nouveau-né dans un environnement plus sain. Les frais de soins et d’examens médicaux du bébé et de sa maman peuvent aussi être gérés grâce au microcrédit. Ce type de prêt concerne les particuliers à faibles revenus qui ne peuvent pas se prétendre pour des crédits bancaires. Mais, ils doivent avoir une capacité de paiement (solvabilité). Son grand avantage réside dans son taux d’intérêt presque nul et dans sa durée à court terme. Ses mensualités sont fixes et adaptées aux capacités budgétaires limitées du bénéficiaire. Pour l’obtenir, il faut passer par un organisme d’accompagnement qui aide au montage du dossier. En cas d’avis favorable, il accompagne l’emprunteur dans le paiement de son micro prêt.
Le crédit renouvelable :
Cette formule de crédit est très intéressante. Elle permet au débiteur de souscrire un nouveau prêt à chaque fois qu’il parvient à payer l’ancien. Et ce, dans les limites de ses capacités de paiement. Ces montants d’argent permanents permettent aux futurs parents d’améliorer leur pouvoir d’achat et de gérer les frais de naissance de leur bébé. La durée de ce crédit est limitée à 12 mois, mais son taux est souvent très élevé. Ceci présente l’inconvénient majeur du revolving. Or, puisqu’il s’agit d’un crédit simple et accessible, il constitue une cause majeure de surendettement. Il encourage à la consommation irréfléchie qui risque d’empêcher de le payer d’une manière optimale. Avant d’emprunter, calculez votre reste à vivre et taux d’endettement. Faites surtout jouer la concurrence entre les organismes de crédit. Puis acceptez l’offre qui respecte vos besoins et vos capacités de paiement.
Comment choisir ?
D’habitude, vous choisissez votre crédit par rapport à son montant et qu’il soit suffisant ou pas pour réaliser votre investissement. Or, le plus important est que vous aurez les moyens de payer l’argent dû en toute sécurité. Vous ne devez pas courir le risque des impayés pendant votre endettement. Les financements qui peuvent couvrir vos dépenses liées à l’arrivée de votre bébé doivent être gérés selon ce principe. Alors, pour mieux choisir le type de crédit que vous devez souscrire, utilisez les outils de simulation de prêts en ligne. Ensuite, nous vous conseillons de lire nos instructions sur comment rembourser efficacement vos crédits à a consommation. Ces bonnes pratiques peuvent vous aider à trouver des solutions de paiement même en cas de dettes lourdes ou d’impayés.