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Reste à vivre et le taux d’endettement

Si vous voulez financer votre projet personnel ou investissement à crédit, pensez d’abord à évaluer votre solvabilité. En calculant votre taux d’endettement sur la base de votre reste à vivre, vous évitez d’emprunter au-delà de vos capacités budgétaires. Autrement, vous rencontrerez de véritables problèmes avec vos créanciers en cas de mauvais remboursement. Sachez toujours qu’il existe un reste à vivre minimum concernant toutes vos charges mensuelles. C’est un élément clé en fonction duquel vous déterminez le montant que vous devez solliciter. Ainsi, quel que soit votre prêteur, il ne vous accorde pas un crédit que vous ne pouvez pas payer à l’échéance. Alors, pour savoir comment bien calculer votre reste à vivre et taux d’endettement, suivez bien notre article.
Reste à vivre

Sommaire :

  • Que signifie le reste à vivre ?
  • Les règles appliquées par les banques pour l’étude de votre solvabilité
  • Le reste à vivre et le surendettement
  • Comment optimiser votre reste à vivre ?

Que signifie le reste à vivre ?

Cet élément est un indicateur clé pour évaluer la capacité d’endettement d’un foyer. Que cela soit une personne célibataire ou une famille de quatre personnes et plus. Comme son nom l’indique, le reste à vivre est ce dont dispose le foyer pour vivre après avoir payé toutes ses charges régulières. On désigne par charges les factures d’énergie, les frais de transport/de scolarité, les impôts, la pension alimentaire, les dettes… Et pour éviter d’éventuelles mauvaises surprises, il faut calculer votre reste à vivre avant de vous engager dans votre investissement. En particulier, la souscription d’un crédit immobilier. En effet, ce n’est qu’une simple opération de soustraction. C’est-à-dire, on soustrait toutes les charges susmentionnées des revenus du foyer pour trouver le reste à vivre de celle-ci. Cela s’applique pour les locataires comme les propriétaires de leur logement.

Reste à vivre = revenus mensuels – charges régulières

Les éléments qui entrent dans le calcul du reste à vivre :

On désigne par les revenus mensuels toutes les sommes d’argent que gagne la famille par mois. Cela inclut notamment le salaire fixe (ou les allocations de chômage, le RSA, les pensions…), les allocations et aides familiales/sociales… C’est en fonction du montant qui résulte de cette opération que vous pouvez définir le taux d’endettement. N’oublions pas que le paiement d’un nouveau crédit est une charge supplémentaire que vous devez bien gérer. Cela ne devra en aucun cas menacer votre niveau de vie, que vous habitiez une région parisienne ou un petit village. En particulier, lorsque vos revenus personnels sont faibles ou lorsque la durée de paiement de votre crédit est importante. Généralement, plus vos revenus mensuels sont modestes, votre reste à vivre est plus important.

Ainsi, avant de penser à la souscription d’un nouveau prêt, nous vous conseillons de vous débarrasser de vos anciennes dettes. De cette manière, vous augmentez votre reste à vivre et favorisez vos chances d’obtention du crédit en vue.

Les règles appliquées par les banques pour l’étude de votre solvabilité :

Afin de pouvoir vous accorder les sommes que vous sollicitez, les banques étudient en premier lieu votre dossier de demande. Pour cela, les organismes bancaires et les sociétés de crédit se montrent assez vigilants quant à votre capacité d’endettement. Votre banquier n’hésitera pas en effet à appliquer la formule mathématique pour calculer votre taux d’endettement. Vos charges mensuelles sont multipliées par cent, puis divisées par vos revenus mensuels. Le pourcentage obtenu doit être dans la moyenne de 33 %. Autrement, sachez que vous présentez un emprunteur à risque et votre dossier sera dans la plupart des cas refusé. On n’accepte jamais de vous accorder des mensualités de crédit qui dépassent l’un tiers de vos revenus.

Taux d’endettement = (charges mensuelles x 100)/revenus mensuels

Donc, si vous avez beaucoup de dettes en cours, alors vous pouvez opter pour un rachat de crédit. Aussi, si votre reste à vivre diminue au cours des paiements à cause d’une naissance ou un divorce par exemple. Cette opération vous permettra de réduire le montant des mensualités et la valeur totale de vos charges régulières. Vous pouvez ainsi réaliser quelques économies et augmenter votre capacité d’épargne. L’essentiel étant de savoir comment rembourser efficacement vos crédits pour pouvoir vous prétendre à d’autres prêts.

Le score final du futur emprunteur :

Après avoir calculé son reste à vivre et alors son taux d’endettement, les banques attribuent une note au futur emprunteur. Or, ce score final prend aussi en compte un ensemble de critères qui mesurent le risque de défaillance de l’emprunteur. On parle notamment du type de son contrat de travail, la présence ou pas d’un apport personnel ou d’un co-emprunteur. La présence de tous les documents requis dans le dossier est aussi fondamentale pour accélérer son étude. Le demandeur doit apporter toutes les justificatifs de salaires, ses relevés bancaires et ses factures. Dans le cas où la banque attribue une mauvaise note au dossier qu’elle étudie, celui-ci risque d’être rejeté. C’est normal, tous les organismes prêteurs refusent de courir le risque des impayés. Mais dans le cas contraire, lorsque la banque apprécie le profil emprunteur selon les critères susmentionnés, elle accepte sa demande.

Le reste à vivre et le surendettement :

Un reste à vivre faible conduit inévitablement à un endettement mal étudié, et par conséquent au risque de surendettement. Cette précarité financière qui pourra facilement conduire à l’interdiction bancaire en cas de non-paiement à l’échéance. Vérifier votre situation financière réelle est un pas fondamental avant de vous lancer dans un prêt. Ensuite, quel que soit votre organisme prêteur, il étudiera votre solvabilité avant de vous accorder le crédit. Le premier indicateur à voir est le reste à vivre. C’est l’argent nécessaire à la survie d’une personne après avoir payé ses charges dont il ne pourra pas s’en passer. C’est donc la part incompressible de tous vos revenus que vous devez laisser de côté pour vivre.

Mais attention, il y a d’autres éléments qui entrent en compte pour juger de votre solvabilité. Nous parlons notamment de votre stabilité professionnelle, vos garanties et votre âge à la souscription. Reste à savoir que même en cas de défaillance, c’est votre reste à vivre qui décide du sort de votre dossier.

Que faire en cas de surendettement ?

La Commission de surendettement calcule toutes les charges personnelles de la personne trop endettée. Et ce, afin qu’elle puisse étudier et rendre effectif le dossier déposé par le débiteur en situation financière difficile. C’est en fonction d’un reste à vivre minimum vital qu’elle décide d’exécuter ou non un plan conventionnel de redressement. Elle peut aider la personne surendettée à trouver une solution efficace pour rembourser ses dettes pas encore payées. En effet, parmi les solutions possibles en cas d’avis favorable, la Commission de surendettement pourrait prévoir une cession de salaire.

Le salarié réserve une partie de son salaire que son employeur verse directement dans le compte de ses créanciers. Or, il existe toujours une partie du salaire qui ne doit pas être touchée. Celle-ci est dénommée la quotité insaisissable. Elle se calcule également en fonction du reste à vivre. Elle s’ajoute aux autres charges mensuelles que le salarié ne peut pas s’en passer pour mener à bien son quotidien.

Comment optimiser votre reste à vivre ?

Comme susmentionné, il s’agit d’un élément clé lorsque vous décidez de demander un prêt immobilier ou à la consommation. Oui, c’est vrai que cette partie du salaire et revenu mensuel est indispensable pour que vous puissiez vivre. Mais cela n’empêche que grâce à de simples réflexes, vous pouvez bien l’optimiser afin d’augmenter votre taux d’endettement. Vous pouvez réaliser des économies sur certaines dépenses qui rentrent en compte dans le calcul de vos charges régulières. Cela concerne notamment vos factures d’électricité et de gaz, vos frais de transport, vos dépenses alimentaires et bien d’autres. Il suffit de savoir comment réduire vos dépenses afin de pouvoir mieux gérer votre budget.

Réduire votre consommation énergétique :

Chaque mois, vous réservez un budget important de votre salaire pour payer les factures d’eau et d’énergie. Pensez donc à réduire votre consommation afin de payer moins cette charge. Vous devez d’abord installer des équipements de basse consommation. Ensuite, n’oubliez pas que l’État vous aide à financer vos travaux de rénovation à travers le CITE et l’éco-PTZ. Ces deux dispositifs sont cumulables et réduisent votre fiscalité afin de vous permettre d’améliorer la performance énergétique de votre maison. Faites aussi attention au choix de votre appareil de chauffage et vos ampoules à incandescence. Inutile de chauffer les chambres que vous n’utilisez pas ou de laisser le chauffage en mode fonctionnel pendant votre absence. Ces quelques habitudes économes vous feront gagner de l’argent que vous réduisez de vos charges quotidiennes.

Évitez le gaspillage :

Pendant vos courses alimentaires ou lorsque vous achetez vos vêtements ou d’autres produits, vous faites certainement des dépenses inutiles. Rares sont les personnes qui se fixent une liste d’achats avant de sortir de la maison. C’est plutôt dans les magasins que vous faites le choix des articles que vous allez prendre. Ainsi, vous faites sans vous en apercevoir des achats impulsifs. Pour cela, nous vous conseillons de mettre dans votre panier uniquement les produits dont vous avez réellement besoin. Pensez à réduire le nombre de vos courses pour une fois par quinzaine par exemple. De même, vous pouvez acheter sur Internet afin de profiter de quelques promotions, et surtout afin de mieux comparer. Ne vous laissez pas emporté par les stratégies du marketing qui misent sur la publicité et les emballages attractifs.

Débarrassez-vous de vos dettes :

Si vous avez un crédit conso en cours ou vous payez encore votre prêt immobilier, alors faites-le d’une manière optimale. Optez pour une mensualité réduite grâce au rachat de crédit qui peut vous permettre de payer plus vite. Avec un taux d’intérêt optimal, vous payez moins les mois et vous donnez de l’air à votre reste à vivre. Ensuite, évitez les crédits qui vous impliquent dans des taux trop élevés comme le revolving. Ne faites pas de découverts bancaires pendant la période de paiement, car cela entraîne des charges supplémentaires. Vérifiez avec votre banquier la possibilité de paiement anticipé total ou partiel si vos finances actuelles le permettent. Faire solder l’ensemble de vos dettes vous permettra de penser à d’autres projets avec une capacité d’endettement plus optimale.

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