Avoir un véhicule en sa possession afin de se rendre à son lieu de travail ou pour l’utilisation quotidienne est de nos jours indispensable. Et puisqu’il s’avère difficile de financer par ses propres moyens l’achat d’une voiture dont le prix est en croissance considérable, le recours à un prêt bancaire semble être certes la solution la plus intéressante. Cependant, il existe d’autres formules de financement en dehors du circuit de crédit auto classique, celle du crédit dit « Ballon ». Une sorte de location à longue durée qui permet au débiteur de répondre à ses besoins réels de transport (en respectant un kilométrage défini d’avance dans son contrat de souscription) avec la possibilité d’acheter la voiture de principe neuve, sinon récente.
Ce concept, quoique nouveau, est proposé en France par les banques, les sociétés de financement spécialisées et les concessionnaires automobiles et est devenu assez apprécié par les emprunteurs (particuliers et professionnels) qui y trouvent une sérénité financière et également administrative, vu la rapidité et la facilité des procédures. Seulement 50 % de la valeur totale de la voiture à rembourser, une durée de paiement relativement longue, et par conséquent des mensualités adaptées à toutes les catégories de revenus, rien n’empêche désormais d’avoir sa propre automobile. Sans oublier qu’un apport personnel pourrait toujours rendre plus avantageuses les conditions générales du prêt (paiement anticipé total ou partiel, possibilité de la souscription d’un second prêt à la date d’échéance du premier, possibilité de la souscription d’un contrat d’entretien ou d’assurance, etc.).
Le principe du système Ballon :
Conçu exceptionnellement pour le financement d’une voiture, le crédit ballon est assez semblable à un crédit auto classique, sauf quelques points de différence. Pour ceux qui souhaitent changer régulièrement de voiture, on propose souvent ce type de financement grâce auquel l’on pourrait acquérir la voiture qui fait l’objet de l’emprunt, la rendre à son concessionnaire automobile à la date de la dernière échéance du crédit, sinon la vendre et rembourser le reste de l’argent dû. La différence entre un crédit ballon et un crédit voiture classique est que la personne emprunteuse n’acquiert pas automatiquement son auto après la fin de son contrat d’endettement. En effet, la dernière mensualité à payer (« le Ballon ») représente une somme équivalente à 50 % de la valeur globale de l’investissement alors que les autres mensualités présentent des montants réduits par rapport à ceux engagés dans le remboursement d’un crédit auto traditionnel. Trois alternatives se présentent dans ce cas :
- Payer la somme d’argent dû et récupérer la voiture, soit par ses propres ressources, soit par la souscription d’un nouveau crédit ballon.
- Rendre la voiture au concessionnaire automobile selon un prix prédéfini d’un commun accord dans le contrat conclu entre les deux parties.
- Vendre lui-même la voiture et payer le reste du prêt selon les termes de son contrat d’emprunt.
Note : il est convenu de savoir qu’il existe une limite de kilométrage à respecter pendant la durée de remboursement de son crédit ballon qui varie entre 12 et 48 mois et qui est fixée dans le contrat du prêt. Ensuite, pour que vous puissiez rendre la voiture au concessionnaire ou à la société de financement spécialisée, celle-ci doit être dans un état irréprochable et éviter par conséquent les pénalités correspondant à la remise en état qui pourraient vous être facturées.
Les limites d’un crédit ballon :
En effet, la particularité de ce type de financement porte en elle-même ses inconvénients, car s’engager dans un crédit auto classique c’est typiquement afin de rembourser sur des mensualités adaptées l’argent alloué, ensuite avoir dans sa propriété une voiture neuve ou ancienne, selon le type de l’investissement adapté. Or, ce résultat n’est pas toujours abouti avec le système ballon. Et si l’on décide de renouveler l’opération via la souscription d’un nouveau prêt après la fin du contrat de bail, alors on doit repartir à zéro quant au remboursement des intérêts et notamment l’apport personnel versé qui concerne uniquement le crédit ballon obtenu initialement.
En d’autres termes, opter pour le dispositif du crédit ballon est un engagement à long terme qui permettra à son bénéficiaire de changer chaque 2 à 4 ans de voiture, mais qui l’oblige également à renouveler son contrat d’engagement chaque même période. Bon à savoir dans ce cas que certaines sociétés de financement et certains concessionnaires automobiles exigent un apport personnel de 5 à 25 % du prix de vente du véhicule qui est versé à la souscription du crédit. Or, avec le renouvellement du contrat de prêt, l’emprunteur est appelé à verser un capital équivalent à celui-ci pour pouvoir bénéficier d’un nouveau crédit ballon. Il devra dans ce cas le restituer par un effort d’épargne pendant le cycle de vie de son crédit initial. Mais cela s’avère moins intéressant pour les conducteurs qui veulent laisser à l’abri la sérénité de leur budget de famille !
Comme pour tout autre type de prêt, nous vous conseillons de mieux faire vos calculs avant de vous engager et choisir le dispositif proposant le lot avantages/prix le plus intéressant. N’hésitez pas alors de comparer les offres qui vous sont proposées via une simulation rapide et gratuite en ligne. Cela vous permettra de vous renseigner davantage sur la valeur des mensualités, le taux d’intérêt, la durée de remboursement et le kilométrage prévu pour chaque type de véhicule afin de choisir celui qui s’adapte avec vos besoins, vos capacités financières et votre niveau de solvabilité.
En conclusion :
La formule du crédit ballon est une solution nouvelle qui semble être intéressante, en particulier pour les conducteurs qui veulent souvent changer d’automobile et qui ne veulent pas garder une ancienne voiture à leur charge ni engager des fortunes dans les frais d’entretien. Au cours du cycle de vie de cet emprunt, le débiteur trouve le temps de décider de garder l’auto objet de son investissement, de le vendre ou de le rendre à son concessionnaire automobile, notamment lorsque les échéances à payer sont faibles par rapport aux autres crédits pour voiture.
L’intéressant dans tout cela est que l’emprunteur pourrait également repartir avec un nouveau contrat de location à longue durée selon le même principe de fonctionnement, mais pour un nouveau véhicule, et ce chaque 2 à 4 années. Et dans le cas où, il opte pour la revente de sa voiture, alors inutile de se soucier des procédures de négociation du prix de vente, car tout est déterminé d’avance dans le contrat de souscription conclu entre le bénéficiaire et le concessionnaire vendeur. Voilà donc une solution simple pour changer de véhicule sans passer par les formalités du crédit classique, mais qui doit être rentable sur le plan financier afin de ne pas sacrifier l’équilibre de son budget.