Créer une petite entreprise ou répondre à des besoins d’argent en urgence en tant que chômeur est une opportunité réelle. Or, obtenir un crédit bancaire est une chose difficile pour une personne sans emploi et donc sans justificatifs de solvabilité. Mais aussi, pour les banques qui refusent de prêter les débiteurs à risque. C’est pour ainsi qu’un microcrédit est une alternative très intéressante au prêt classique. Il suffit de consulter un organisme spécialisé pour décrocher les sommes sollicités et reprendre votre vie sociale et professionnelle. Mais attention, il s’agit bien d’un crédit que vous devez bien rembourser à l’échéance. Alors, pour découvrir les autres caractéristiques de ce petit prêt, suivez notre article.
Sommaire :
- Qu’est-ce qu’un micro prêt ?
- Qui propose le microcrédit pour les sans-emploi en France ?
- Qui peut prétendre au microcrédit ?
- Comment procéder pour avoir un microcrédit en tant que chômeur ?
Qu’est-ce qu’un micro prêt ?
Le microcrédit, comme son nom l’indique, est un petit prêt dont le montant varie de 300 à 3000 €. Il est remboursable à court terme selon de faibles mensualités fixes et adaptées aux capacités budgétaires modestes du bénéficiaire. Ce type de prêt est exclusivement réservé aux personnes ayant perdu leur travail ou à la recherche d’un nouvel emploi. Elles n’ont pas naturellement accès au prêt bancaire classique, faute de solvabilité et de revenu stable et constant. Nous parlons particulièrement des chômeurs, intérimaires, allocataires de minima sociaux, jeunes diplômés, etc. Le taux d’intérêt du microcrédit est très raisonnable par rapport au montant accordé et à la durée de paiement. Or, il est à retenir qu’il ne s’agit pas d’une charité ou de don. C’est un crédit qui engage l’emprunteur au remboursement tout comme le prêt classique auprès des institutions bancaires traditionnelles.
Le microcrédit social ou professionnel ?
Il existe deux types de micro prêts réservés aux personnes qui ne peuvent pas emprunter chez les banques. On trouve d’abord le microcrédit personnel ou social qui aide à surmonter une précarité financière temporaire. Cela pourrait être la réparation ou l’achat d’une voiture indispensable à la recherche d’un travail. Mais aussi, le règlement d’une facture, le paiement du loyer, les soins médicaux ou l’achat d’un équipement de première nécessité. Cependant, ce type de financement ne peut pas financer des projets professionnels comme le lancement d’une petite entreprise ! Ces investissements peuvent être réalisés avec un micro prêt professionnel réintégrant la personne en chômage dans la vie professionnelle.
Suivant l’étude personnalisée de chaque cas, des organismes spécialisés comme l’ADIE ou la CAF viennent au secours de ces prétendants. Dépourvus de salaire fixe et important, les demandeurs d’emploi trouvent des solutions à leurs problèmes d’argent. Ils peuvent lancer leurs propres entreprises, continuer leurs études ou formations, obtenir un permis de conduire… L’essentiel est d’avoir une capacité de paiement, même si très modeste, afin de payer les mois à l’échéance. N’oublions pas que les emprunteurs bénéficient aussi d’un accompagnement personnalisé pour garantir le paiement optimal de leur prêt. Mais aussi, la réussite de leurs projets.
Qui propose le microcrédit pour les sans-emploi en France ?
Le microcrédit est aussi disponible pour les personnes qui viennent de perdre leur travail ou qui cherchent un emploi. Et ce, grâce au nombre croissant des organismes accompagnants qui aident à obtenir ce type de financement. Sont alors concernés les demandeurs de prêts qui sont exclus du cercle de crédits bancaires. Les personnes en difficulté financière après un éventuel licenciement du travail peuvent maintenant emprunter en dehors des banques dites traditionnelles. Celles-ci demandent nécessairement de solides garanties de paiement et des justificatifs de solvabilité. Désormais, les particuliers sans emploi peuvent disposer des fonds nécessaires pour lancer leur petite entreprise et avoir une activité professionnelle.
L’ADIE (Association pour le Droit à L‘initiative Économique) :
C’est typiquement l’organisme qui aide les particuliers à prendre l’initiative de l’insertion dans le marché du travail. L’ADIE finance leurs petits projets professionnels par des montants abordables grâce au microcrédit. Ce service de financement et d’accompagnement personnalisé couvre différents domaines. Cela inclut la mise en place d’une micro-entreprise, la commercialisation d’une activité, le développement du réseau clientèle. L’organisme aide à développer l’emploi indépendant afin de faire face au chômage et aux précarités financières qui en résultent.
En effet, l’ADIE ne vient pas au secours des chômeurs uniquement. Mais aussi, les jeunes entrepreneurs qui ont récemment créé leurs propres activités et qui ont besoin d’aide et d’appui financier. Pour plus d’informations, consultez les témoignages de personnes évoquant leurs expériences concrètes auprès de l’ADIE et de ses bénévoles.
La Croix-Rouge :
Dans l’objectif de « lutter contre l’exclusion bancaire », cet organisme vient au secours de personnes en difficulté financière réelle. Cela concerne notamment les sans-emploi, faute de rentrées d’argent fixes. La Croix-Rouge accorde pour chaque cas un emprunt adapté à ses besoins. Le microcrédit qu’elle propose est d’un montant de 300 à 3000 € remboursables sur 6 à 36 mois. Son taux d’intérêt est encadré, car il dépend des sommes allouées et du partenaire bancaire (environ 4 %). Les particuliers en situation de fragilité financière, dépourvus de revenu solide et stable peuvent alors se réinsérer professionnellement et socialement. Ils peuvent financer dans de bonnes conditions et d’une manière sécurisée et autonome leurs petits projets. Cela leur évite de souscrire des crédits abusifs qui fragilisent davantage leur budget comme le revolving.
La France Initiative :
Il s’agit d’un réseau de financement et d’accompagnement en faveur des créateurs d’emploi et des repreneurs d’entreprise. Créée depuis 1985, la France Initiative est une association qui prend en charge l’investissement et l’aide à l’évolution des projets. Elle concerne les personnes souhaitant prendre l’initiative afin de créer des projets, mais qui ne disposent pas des fonds nécessaires. L’association collabore avec des bénévoles et des entrepreneurs d’expérience et assure l’octroi de l’argent requis sans garanties et sans intérêts. Afin de vous adresser à l’une des plateformes initiatives départementales, consultez la carte des communes sur le site de l’association.
Ces organismes et bien d’autres peuvent accorder des financements assez avantageux pour les particuliers modestes sans déséquilibrer leurs budgets. Ils contribuent efficacement à l’amélioration de leur quotidien en dehors des procédures complexes des banques dites traditionnelles.
Qui peut prétendre au microcrédit ?
Le microcrédit est une dette que le débiteur doit nécessairement rembourser. Ayant obligatoirement un strict minimum de ressources, les sans-emploi sont les personnes les plus ciblées par ce type de prêt. Même s’il s’agit d’un montant pas trop important, cela les aide à la réinsertion dans la vie sociale et professionnelle. La condition la plus importante est que le bénéficiaire ait la motivation d’augmenter les chances de réussite de son projet. Il doit convaincre l’organisme prêteur de l’efficacité de son petit commerce. Donc, les chômeurs, travailleurs précaires (CDD et intérimaires) et allocataires du RSA peuvent avoir un microcrédit garantissant leur autonomie financière.
L’octroi ou non des prêts demandés auprès des organismes spécialisés de financement et d’accompagnement répond à des conditions fixes. Cela dépend nécessairement des revenus mensuels du demandeur qui doit avoir une capacité minimale de paiement. La pertinence et la rentabilité du projet proposé ainsi que le potentiel de la clientèle ciblée sont pris en compte. Ceci concerne notamment les dossiers de demande de microcrédit pour la création d’une petite entreprise.
Comment procéder pour avoir un microcrédit en tant que chômeur ?
Les personnes sans emploi ne peuvent pas demander des crédits classiques. Alors, si elles veulent avoir un microcrédit à taux réduit, elles doivent contacter un organisme d’accompagnement spécialisé. Celui-ci a pour mission d’aider les chômeurs à monter un dossier de demande de prêt et de vérifier son éligibilité. Après étude personnalisée de sa situation personnelle et budgétaire, il l’oriente vers le partenaire financier approprié pour avoir son financement. En cas d’avis favorable, le petit prêt obtenu est sans garanties ni frais supplémentaires (frais de dossier ou d’assurance).
Demande de microcrédit étape par étape :
Un chômeur doit d’abord déposer son dossier de demande auprès de l’organisme accompagnant la plus proche de son domicile. Puis, fixer un rendez-vous avec un conseiller bénévole. Celui-ci étudie la situation budgétaire du demandeur d’emprunt, ses capacités de paiement et ses charges régulières. Il opte ensuite pour la solution la plus adéquate dans son cas et l’oriente vers un partenaire bancaire. Un montant de 300 à 3 000 € sera alors versé dans le compte du bénéficiaire. Grâce à un projet bien étudié et à l’accompagnement de l’association choisie, il peut faire face à sa situation étriquée. Il évite les prêts irréfléchis, ou même les arnaques au crédit qui ciblent souvent les personnes financièrement fragilisées.
Le grand avantage du microcrédit auprès de ces organismes (que vous pouvez aussi consulter en ligne) est le service d’accompagnement. Le bénéficiaire est suivi depuis le versement des fonds jusqu’au remboursement intégral des sommes dues. Cela évite à l’emprunteur de mal gérer ses dettes ou de faire un incident de paiement.