Tous les crédits ne sont pas accessibles à tout le monde, le saviez-vous ? Bien évidemment, les banques se réservent le droit de refuser la demande d’un emprunteur qu’elle juge inadéquate ou risquée. De plus, pour un gros projet comme l’accès à la propriété immobilière, la vigilance est de mise. Pour cela, il existe des éléments clés que les banques examinent de tout près, avant de prendre sa décision. Cela concerne notamment la situation de l’emprunteur, son dossier et le taux de risque qu’il pourrait présenter pou son prêteur. Mais heureusement, il y a toujours des astuces qui vous permettent de mettre toutes les chances de votre côté. Alors, n’hésitez pas à tout découvrir sur le sujet en poursuivant notre article.
Sommaire :
- La solvabilité de l’emprunteur avant tout !
- Quels sont les profils à risque et pourquoi ?
- La vérification de l’apport personnel/des garanties
- La compatibilité avec l’offre du crédit immobilier
- Nos conseils d’or pour booster vos chances d’acceptation
La solvabilité de l’emprunteur avant tout !
En acceptant votre demande de prêt immobilier, la banque s’expose à un certain nombre de risques, dont notamment les non-paiements. Pour cela, elle s’engage à vérifier des éléments clés et à vous demander des justificatifs avant de vous accepter. Parfois, cela ne protège pas uniquement ses intérêts, mais aussi les vôtres, si vous passez par une précarité financière. Emprunter dans ce cas fragilise bien votre budget et vous finirez par vous trouver face au surendettement. Alors, si votre prochain prêteur néglige cette étape de vérification, c’est qu’il s’agit d’une véritable tentative d’arnaque au crédit.
Vos revenus/votre statut professionnel :
Ce que vous percevez chaque mois ainsi que vos charges mensuelles régulières comptent beaucoup pour évaluer votre solvabilité. Ces éléments déterminent votre taux d’endettement et donnent une idée sur ce que vous pouvez payer comme mensualité de prêt. La règle générale est simple, vous ne pouvez pas emprunter au-delà de 33 % de vos revenus. Pour cela, vous devez faire vos calculs avant de demander votre crédit immobilier. Car attention, les banques ne prêtent pas aux personnes qui sont incapables de payer leur dette à l‘échéance. Aussi, elles refusent ceux qui ne peuvent pas tenir à leur obligation de remboursement à long terme.
Voilà pourquoi les statuts professionnels à risque rencontrent souvent des problèmes pour décrocher un prêt immobilier. Nous parlons surtout des travailleurs sans CDI, y compris les intérimaires, professionnels libéraux et auto-entrepreneurs.
La capacité de paiement est un critère de base :
En vous prêtant son argent, votre banque vous rappelle votre engagement au paiement auquel vous devez tenir en toutes circonstances. Elle calcule donc l’ensemble de vos rentrées d’argent, y compris vos allocations et primes sociales. Ensuite, elle en déduit vos charges mensuelles indispensables, y compris vos dettes en cours, factures, frais de loyer et santé. Le résultat est votre taux d’endettement en fonction duquel vous déterminez le montant que vous pouvez solliciter. Mais attention, votre prêteur s’intéresse aussi votre reste à vivre.
Cela signifie la somme d’argent qui vous reste après avoir payé votre mensualité. Car en vous endettant, vous devez laisser de quoi maintenir votre niveau de vie, et celui de votre famille, éventuellement. Sachez donc que la banque risque de refuser votre demande si elle estime que votre reste à vivre est insuffisant. Pensez donc à balayer vos crédits en cours avant d’emprunter de nouveau.
Quels sont les profils à risque et pourquoi ?
Le profil emprunteur est un élément important qui peut rassurer ou pas votre organisme prêteur. En d’autres termes, vous devez présenter un profil rassurant pour votre banque à long terme pour décrocher votre crédit immobilier. Pour cela, les choses deviennent plus complexes en cas de découverts bancaires abusifs ou d’un mauvais historique bancaire. Aussi, en cas d’incidents de paiement au cours de vos anciens crédits ou si vous voulez emprunter sans CDI. Sachez aussi que votre âge compte aussi lorsqu’il s’agit d’un gros prêt. Pour cela, il est peu difficile d’emprunter après la retraite ou même de trouver une assurance adaptée et pas chère.
Le fichage à la Banque de France :
Premier obstacle à l’emprunt est de vous trouver dans une situation de fichage bancaire. Sachez donc que votre prêteur vérifiera si votre nom figure ou pas sur les fichiers de la BDF. Cette vérification lui permet de savoir si vous avez fait des incidents de paiement. Aussi, si vous avez un dossier de surendettement en cours. Le plus fréquent, votre banque refuse de vous accorder un prêt immobilier afin de vous empêcher d’aggraver votre situation financière. Selon le Code de consommation, les banques doivent consulter le FICP avant d’octroyer des crédits aux particuliers. Aussi, avant d’accorder leur acceptation définitive de crédit. Pour cela, il arrive parfois qu’une banque accepte, puis refuse votre demande dans un deuxième temps. Et ce, si elle constate que vous cachez votre interdiction bancaire ou manquement au paiement à d’autres dettes en cours.
Les comportements à risque :
Certains de vos antécédents bancaires peuvent être un véritable frein financier lors de la demande d’un crédit. Bien évidemment, parmi les pièces justificatives que vous demande votre prêteur vos derniers relevés pour examiner votre bonne gestion financière. Vous devez être sérieux dans vos dépenses et ne pas faire autant de découverts bancaires. Vous devez aussi avoir payé vos dettes à l’échéance et ne pas faire des dépenses qui dépassent votre budget. Bref, la banque doit s’assurer de votre capacité de supporter une charge lourde qui s’ajoute à vos charges régulières. Attention alors aux sorties très fréquentes et aux achats abusifs. En vérifiant vos relevés de compte, votre prêteur va tout savoir sur votre comportement financier. Il vaut mieux alors que vous adoptez un mode économe avant de penser à la demande d’un prêt immobilier.
Nous tenons à vous informer aussi que certaines activités sportives peuvent empêcher la validation de votre demande. En particulier, si vous pratiquez des sports à risque comme la voile, la plongée, l’équitation ou le parachutisme. Vous pouvez rencontrer de véritables problèmes en empruntant ou en assurant votre crédit immobilier.
La vérification de l’apport personnel/des garanties :
Si l’apport personnel est facultatif pour certains petits crédits comme le prêt renouvelable, ceci est indispensable pour votre investissement immobilier. D’abord, si vous justifiez d’une capacité d’épargne, ce serait un bon point pour vous. Ainsi, vous vous constituez un patrimoine afin de participer dans le financement de votre projet. Mais surtout, vous parvenez à mieux convaincre votre banquier en couvrant une partie du montant que vous demandez. Ceci est donc un facteur qui contribue dans l’amélioration de votre score final. C’est-à-dire la « note » que vous accorde votre prêteur en évaluant le risque de défaillance que vous pouvez présenter. Cela inclut également, les garanties que vous fournissez, le type de votre contrat de travail et la formule d’assurance choisie.
Quel apport personnel pour un crédit immobilier ?
L’apport personnel est la somme d’argent par laquelle vous participez dans l’achat ou la construction de votre futur bien immobilier. Il s’exprime par un pourcentage que les banques exigent pour certains types de prêts comme l’immobilier. Cela varie souvent de 10 à 20 % le montant du crédit selon l’établissement bancaire que vous choisissez. Par exemple, vous pouvez choisir d’acquérir une maison dont le prix de vente est de 100 000 €. Dans ce cas, votre apport doit aller de 10 000 à 20 000 €. Sachez aussi que moins votre profil emprunteur est risqué, votre banque vous demande un apport personnel moins important. Par contre, plus vous augmentez votre apport, vous bénéficiez des meilleures conditions d’emprunt. Ceci pourrait être à travers les économies que vous réalisez ou par un prêt complémentaire comme le PTZ.
Quelles garanties demande la banque ?
Les garanties que vous présentez à votre prêteur comptent beaucoup au moment de sa prise de décision. Aussi, lorsque vous êtes en début de votre vie active ou lorsque vous n’avez pas d’apport personnel. Apporter des garanties solides à votre banque l’encourage à accepter votre demande même sans apport, sans CDI ou sans salaire suffisant. Dans le cadre d’un crédit immobilier, le bien en vue constitue en lui-même une sorte de garantie. Car en cas de défaillance, la banque peut le saisir et le vendre afin de se rembourser. Nous parlons désormais du prêt immobilier hypothécaire qui sous-entend la mise en garantie du bien à acheter.
Or, vous pouvez également garantir votre emprunt à travers une société de cautionnement. Vous pouvez aussi faire appel à un co-emprunteur solvable qui accepte de se porter garant. En cas de souci financier, il s’engage à payer la totalité de la dette à votre place.
La compatibilité avec l’offre du crédit immobilier :
Cela est évident, votre banque doit s’assurer de la compatibilité de votre profil emprunteur avec l’offre que vous sollicitez. Inutile de penser à un investissement immobilier si vous passez par une précarité financière. Aussi, si vous payez encore votre prêt-auto ou si vous n’arrivez pas à joindre les deux bouts du mois ! En outre, vous devez être capable, sur le plan financier, à payer les mensualités à l’échéance. Plusieurs outils de simulation en ligne vous aident à calculer le montant que vous pouvez demander selon vos revenus/charges. Ils vous permettent de faire vos calculs avant de vous engager dans un crédit qui ne vous convient pas.
Emprunter après la retraite :
L’âge est un élément important à vérifier par les banques avant l’accord d’un crédit immobilier. Certes, les jeunes actifs sont beaucoup plus accessibles à ce type d’emprunt que ceux qui passent à la retraite. Ces derniers présentent un double risque de solvabilité pour les banques. D’une part, ils font face à une diminution de revenus après la retraite. D’autre part, ils risquent de ne pas pouvoir payer leur crédit à terme. Pour cela, les banques finissent par refuser leur demande ou par appliquer des conditions d’octroi plus sévères.
Mais attention, car avec l’âge, vous pouvez ne pas trouver une assurance qui vous couvre au meilleur prix. Vous devez passer obligatoirement par des formalités médicales et payer une cotisation plus cher. Bien comparer reste la solution la plus idéale pour décrocher la meilleure formule d’assurance pour senior au prix raisonnable.
Les obligations de la banque :
Savez-vous que chaque emprunteur est en mesure d’évaluer au préalable sa compatibilité avec l’offre d’un prêt immobilier ? Grâce au Code de la consommation, la banque doit informer son client de tous les détails de son futur crédit. Cela inclut le montant à emprunter, les mensualités, le taux d’intérêt et le coût d’assurance. Aussi, elle doit l’informer sur les options qu’il pourrait obtenir. Nous parlons notamment de la possibilité du paiement anticipé et du report d’échéances. Ensuite, cette offre précontractuelle reste valide pour une durée de 30 jours qui incluent le délai légal de réflexion. Bien évidemment, vous bénéficiez de 11 jours calendaires afin d’accepter ou de refuser l’offre de votre banque. Alors, n’hésitez pas de l’étudier de tout près pour savoir si vous pouvez faire face à vos obligations de paiement. Sinon, vous avez tout le droit de refuser l’offre si vous la jugez incompatible avec votre capacité d’endettement.
Nos conseils d’or pour booster vos chances d’acceptation :
Comme susmentionné, votre banque examine de tout près votre situation financière et personnelle avant de vous accepter. Pour cela, elle vous demande des documents personnels et relatifs à vos ressources et charges. Alors, afin de réussir cet « examen » d’éligibilité au prêt, vous devez monter un solide dossier de demande. Mais surtout, vous devez montrer votre sérieux quant à la gestion de vos finances et de vos paiements. Présenter tous les documents à temps et respecter les délais légaux comptent aussi pour votre prêteur.
L’importance du dossier de crédit :
Monter un dossier de prêt immobilier est avant tout une condition pour obtenir une réponse favorable/défavorable de votre banque. C’est le seul moyen qui lui permet d’étudier votre éligibilité au prêt et de vous proposer une offre adéquate. Cela vous donne la sûreté de souscrire un crédit réfléchi et de pouvoir gérer les mensualités d’une manière optimale. Pour cela, vous devez y inclure tous les documents requis par votre prêteur. Un dossier complet accélère les démarches et vous assure une réponse plus rapide. Or, vous ne devez rien cacher sur votre situation financière et activité professionnelle pour ne pas rencontrer de mauvaises surprises.
Autrement, vous devez mettre en relief tous les éléments qui peuvent réduire le risque de refus. Par exemple, commencez par nettoyer vos comptes bancaires, pas de découverts pendant les derniers mois. Pensez aussi à faire appel à un courtier spécialisé. Il présentera votre dossier à la banque qu’il juge convenable pour l’accepter.
Le sérieux et l’organisation de l’emprunteur :
N’hésitez pas à ajouter à votre dossier de demande tous les éléments qui justifient de votre sérieux financier. Cela signifie votre capacité d’épargne, votre comportement économe et votre bonne santé financière. Vous devez convaincre de votre capacité de bien payer votre dette. Aussi, vous devez être ponctuel dans vos rendez-vous avec votre banquier et fournir les documents complémentaires en cas de besoin. L’insuffisance des pièces justificatives est souvent à l’origine du refus d’un crédit, même après acceptation. Votre banque doit avoir entre les mains toutes les données qui l’aident à l’étude de votre demande. Aussi, afin d’obtenir une validation définitive de votre crédit, vous devez respecter les délais légaux.