Vous êtes en fin de droit à l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) et vous cherchez des solutions pour surmonter cette période difficile ? Bonne nouvelle, l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) peut vous aider financièrement sous certaines conditions de ressources et d’ancienneté professionnelle. De plus, d’autres aides et prêts existent pour vous accompagner vers la réinsertion sociale et la recherche d’un nouvel emploi.
Dans cet article, nous vous donnons toutes les informations sur l’ASS et sur les subventions proposées par l’État et les associations caritatives pour rebondir et retrouver un travail. Donc, ne laissez pas vos difficultés financières vous freiner et découvrez maintenant les différentes solutions de financement qui s’offrent à vous.
Sommaire :
- À qui s’adresse l’allocation de solidarité spécifique ?
- Peut-on cumuler ASS et RSA ?
- Est-il possible d’obtenir un crédit avec l’ASS ?
- Quelles sont les autres aides possibles aux sans-emploi ?
À qui s’adresse l’allocation de solidarité spécifique ?
Cette aide s’adresse exclusivement aux chômeurs qui viennent de perdre leur droit à l’indemnité de chômage. Cela concerne en particulier les personnes qui ont passé une longue période sans emploi. Comme toute autre subvention de l’État, le demandeur doit répondre à certaines conditions d’éligibilité. Alors, pour obtenir l’ASS, il doit justifier d’une volonté réelle à trouver un emploi. Ensuite, il faut avoir travaillé pour au moins 5 ans pendant les 10 années qui précèdent la fin du contrat de travail. Toutefois, pour les personnes qui ont arrêté leur activité afin d’élever un enfant, cette durée se réduit à 4 ans.
Rappelons-nous alors que cette période d’activité salariale concerne le travail à temps plein ou partiel. Cela inclut également les contrats en CDD, en CDI ou en intérim dans le cadre d’une activité de plus de 78 heures/mois.
Sans limites d’âge, cette aide est temporaire et est versée pour une durée de 6 mois renouvelables, tant que le bénéficiaire répond aux critères d’éligibilité.
Quels sont les plafonds de ressources ?
L’allocation de solidarité spécifique (ASS) est destinée à soutenir les personnes sans emploi dont les revenus sont limités. Pour y être éligible, il est nécessaire d’avoir des ressources personnelles qui ne dépassent pas un plafond mensuel de :
- 1 252,89 € pour une personne seule
- 1 968,82 € pour un couple
Ces limites de revenus sont calculées sur la base des 12 mois qui précèdent le dernier versement de l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE). Toutefois, les prestations familiales, l’allocation de logement, la pension alimentaire et les allocations de chômage antérieurement perçues ne rentrent pas en compte.
Si vous remplissez ces conditions, vous recevrez une allocation journalière de 17,90 € dont la somme varie selon le nombre de jours par mois. La durée de cette allocation est de 6 mois renouvelables.
En effet, vous n’avez pas besoin d’en faire vous-même la demande. C’est le Pôle Emploi qui vous adresse le formulaire à remplir en fin de droit à l’ARE. De même, il vous envoie les imprimés nécessaires pour le renouvellement de votre ASS.
L’accompagnement personnalisé du Pôle Emploi
Différents dispositifs sont accessibles aux bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique pour qu’ils améliorent leurs ressources. Par exemple, les ateliers de recherche d’emploi leur permettent de constituer des dossiers de candidature pertinents pour décrocher vite un nouveau travail.
Aussi, les cours de formation professionnelle les aident à acquérir de nouvelles compétences afin de mieux répondre aux exigences du marché d’emploi. Enfin, les aides à la création d’une petite entreprise représentent un véritable coup de pouce pour lancer un projet rentable.
Toutes ces solutions permettent de les guider dans leur parcours afin d’augmenter leur rentrée d’argent et sortir de la précarité.
Peut-on cumuler ASS et RSA ?
Le revenu de solidarité active est une prestation qui concerne également les demandeurs d’emploi, elle consiste à compléter leurs revenus limités. Souvent, elle est ouverte aux personnes qui ne sont pas éligibles à l’ASS comme celles qui n’ont pas travaillé pour 5 ans consécutifs. La demande de l’aide se fait auprès de la CAF, alors que son obtention dépend de certaines conditions.
En effet, elle s’adresse aux personnes âgées de moins de 25 ans et aux jeunes actifs de 18 à 24 ans. Ensuite, la composition du foyer fiscal et ses rentrées d’argent rentrent aussi en compte. En cas d’avis favorable, le montant du RSA augmente par rapport au nombre d’enfants à charge.
Alors, si vous percevez l’ASS et que vous remplissez les conditions d’éligibilité pour le RSA, vous pouvez cumuler les deux allocations. Toutefois, le montant total des aides perçues ne doit pas être supérieur au plafond de ressources applicable pour le revenu de solidarité active. Pour cela, ce cumul peut être complexe, car il dépend de plusieurs facteurs comme les aides perçues, la composition et les revenus du foyer. Je vous conseille dans ce cas de vérifier votre situation et vos droits auprès de la CAF ou du Pôle Emploi.
Fin de l’ASS, quand et comment ?
Comme toute autre prestation qui s’accorde sous conditions d’éligibilité, l’ASS prend fin dans les situations suivantes :
- Ne pas être à la recherche effective d’un emploi
- Percevoir des revenus qui dépassent le plafond des ressources personnelles autorisées
- Inscription dans une formation rémunérée
- Percevoir des indemnités journalières de la Sécurité sociale suite à un accident, une maladie ou une maternité
- Atteindre l’âge limite de l’activité professionnelle
Est-il possible d’obtenir un crédit avec l’ASS ?
À vrai dire, les banques traditionnelles acceptent rarement de prêter leur argent aux candidats sans revenus stables et réguliers. Le manque de solvabilité rend les chances d’emprunter pour les bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) très faibles. À cause de leur instabilité professionnelle et leurs ressources limitées, ces emprunteurs à risque sont incapables de présenter des dossiers solides.
Toutefois, en cas de besoin d’argent en urgence, ils peuvent opter pour un crédit renouvelable. Ce type de financement est facile et rapide à obtenir pour tout le monde, sans avoir besoin de présenter des justificatifs de dépenses. Certaines enseignes comme Cetelem proposent des montants qui peuvent atteindre 4 000 €. La société de financement spécialisée offre des contrats de revolving d’un an renouvelable qui donnent la possibilité d’emprunter à nouveau.
Le crédit permanent
Ce type de financement est une solution idéale pour faire face aux imprévus financiers et aux précarités passagères. Toutefois, la facilité d’accès à ce crédit cache souvent des taux d’intérêt abusifs par rapport au prêt personnel classique. Ainsi, si vous rencontrez une urgence, je vous conseille de laisser le revolving en dernière alternative. Ce prêt rapide vous engage à payer à court terme avec un taux élevé, ce qui menace l’équilibre de votre budget limité.
Sinon, vous pouvez toujours faire jouer la concurrence entre les différents organismes prêteurs afin de décrocher un taux réduit. Cela pourrait alléger les mensualités et optimiser la gestion des paiements à l’échéance.
Le crédit hypothécaire
Les propriétaires de leur logement sont des profils emprunteurs privilégiés par les banques. Ces dernières apprécient souvent les dossiers de demande optimisés par de solides garanties comme l’hypothèque. Pour cela, elles peuvent accepter de prêter leur argent pour un demandeur qui manque de stabilité professionnelle. En cas de défaillance, elle peut vendre le bien immobilier hypothéqué pour se rembourser.
Ainsi, les allocataires de l’ASS qui ont la possibilité de mettre leur maison en hypothèque peuvent obtenir un prêt. De plus, les montants disponibles peuvent grimper jusqu’à 80 % de la valeur du bien et atteindre les 100 000 €. Toutefois, cette solution de financement coûte parfois cher pour les dépenses annexes qu’elle entraîne. Cela inclut notamment les frais d’enregistrement, des honoraires du notaire et encore les frais de mainlevée.
L’option du prêt entre particuliers
Le PAP est une alternative aux prêts bancaires classiques qui permet aux particuliers de s’emprunter de l’argent entre eux. Cependant, cela nécessite le respect de certaines conditions, telles que le plafond de taux d’usure et la déclaration fiscale. Malgré cela, le PAP reste une solution économique, car les prêteurs peuvent bénéficier de prêts sans intérêt et de modalités de paiement souples.
Pour cela, je vous recommande la plateforme d’intermédiation Younited Credit qui vous assure des PAP sécurisés et sans frais supplémentaires.
Quelles sont les autres aides possibles aux sans-emploi ?
Comme susmentionné, l’État et plusieurs associations favorisent l’insertion sociale et professionnelle des personnes sans emploi. Des prestations et allocations diverses sont alors possibles pour faire face à des dépenses d’urgence. La Caisse d’allocation familiale est hyperactive dans ce cadre et propose des secours et aides financières aux plus démunis.
De même, l’ADIE propose des micro prêts afin d’aider les allocataires de l’ASS à retrouver un travail. Grâce à de petits montants qu’ils payent facilement, ils peuvent se déplacer pour chercher ou créer leur propre emploi.
Les solutions d’urgence de la CAF
Les demandeurs d’emploi sans allocation de chômage peuvent obtenir un prêt d’honneur d’urgence auprès de leur Caisse familiale. Ce coup de pouce leur permet de faire face à des dépenses imprévues et de résoudre des problèmes de mobilité. Le montant du crédit dépend de la situation financière et familiale du demandeur, mais ne dépasse généralement pas les 3 000 €. Son grand avantage est qu’il est gratuit et sans intérêt.
Les allocataires de l’ASS peuvent également demander à la CAF une prime de garde d’enfants ou une aide pour les parents isolés.
Le microcrédit de l’ADIE
L’Association pour le droit à l’initiative économique encourage les sans-emploi à créer leur propre entreprise. Bien sûr, cela dépend de certains critères d’attribution liés à la motivation et aux compétences du candidat. Pour en bénéficier, vous devez contacter un conseiller de l’ADIE. Celui-ci analyse le dossier d’emprunt et décide du montant et du plan d’accompagnement convenable pour chaque situation.
En cas d’avis favorable, l’organisme peut accorder jusqu’aux 10 000 € à payer avec des mensualités adaptées à votre budget. Cependant, l’ADIE peut ne pas accepter votre dossier si vous êtes dans une situation financière très précaire. Cela est également possible si vous percevez des revenus qui vous permettent d’être accepté par les banques traditionnelles.