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Le crédit divorce : comment faire face aux frais de la séparation ?

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Si vous avez dépensé une fortune pour célébrer votre mariage, sachez que vous devez en penser pour un divorce. Selon le type de séparation que vous avez envisagé avec votre ex-époux, votre nouveau célibat va coûter de l’argent ! Entre les honoraires de l’avocat, le lancement de l’instance de divorce et l’éventuel versement d’une indemnité, le montant nécessaire varie. Vous devez aussi penser à l’argent que vous devez engager pour vous faire construire une nouvelle vie après la séparation. Vous aurez peut-être besoin d’un crédit afin de pouvoir gérer toutes ces dépenses imprévues. En particulier, celles que vous partagez auparavant avec votre conjoint. Alors, suivez notre article pour faire le point sur tous les frais et découvrir les solutions de financement possibles

Sommaire :

  • Combien peut coûter votre divorce ?
  • Comment obtenir un prêt divorce ?
  • Comment gérer les dépenses de la nouvelle vie ?
  • Quel est le sort des crédits contractés avant la séparation ?

Combien peut coûter votre divorce ?

Une instance de divorce, qu’elle soit à l’amiable ou pour faute entraîne des dépenses importantes. Ensuite, selon le type de la séparation à engager, cette étape peut devenir longue et donc très coûteuse.

Les honoraires de l’avocat :

 Les charges les plus onéreuses sont souvent liées aux honoraires de l’avocat que celui-ci peut fixer librement. Pour cela, le montant nécessaire peut passer au double selon que vous soyez en Province ou que vous habitez Paris. Vous devez donc prévoir une somme de 1 000 à 4 000 €/par conjoint selon la complexité/durée de la procédure. Sachez aussi qu’il existe deux manières pour calculer les honoraires d’un avocat. Cela pourrait être selon un tarif forfaitaire qui varie en fonction de la réputation du cabinet ou par heure. Généralement, votre avocat doit passer au moins 2 heures sur votre dossier avant d’entamer les procédures. Le prix de l’heure varie de 300 à 500 € hors taxes.

Nous tenons à vous informer aussi que les frais du divorce varient selon le type de la séparation. Un divorce par consentement mutuel dure moins qu’un divorce pour faute, les procédures engagent donc moins de dépenses.

Frais du notaire/de la justice :

Même dans le cas d’un divorce à l’amiable, les ex-conjoints doivent contacter un notaire. Ce professionnel se charge du partage des biens dans les meilleures conditions et évite au couple d’éventuels litiges post-divorce. Il analyse le patrimoine, y compris le bien immobilier s’il existe, et rédige une convention de partage. Et selon le type de divorce, il est possible qu’il détermine l’indemnité compensatoire selon les ressources personnelles des ex-maris. Ensuite, il la propose en tant qu’expert au juge pour qu’il tranche sur la somme définitive de cette prestation. Dans ce cas, chaque conjoint doit rémunérer par moitié/moitié le notaire pour chacune des tâches susmentionnées.

Mais outre les honoraires de l’avocat et du notaire, les frais de justice viennent alourdir le coût d’un divorce. Ces frais sont variables selon la complexité des procédures de la séparation. Un couple en procédure de divorce doit d’abord payer les frais d’enregistrement de ses biens auprès du Trésor public. Attention, cela sera l’objet d’un contrôle fiscal pendant l’analyse de la convention du divorce. En cas de manquement, le fisc pourra ajouter des majorations et des indemnités de retard. À ces dépenses s’ajoutent évidemment les frais d’huissier de la justice, d’expertise, d’enquête sociale, du greffe du tribunal

La pension alimentaire :

Dès que vous entamez les procédures du divorce, vous devez penser à la pension alimentaire. Elle concerne l’ex-conjoint qui perçoit des revenus inférieurs. Celui-ci est susceptible de perdre l’équilibre de son budget après la séparation. Le montant de la pension varie selon les revenus respectifs des ex-époux et respecte un certain barème. Le nombre d’enfants à charge entre aussi en compte et la nature de leur garde si elle est alternée ou pas. C’est le juge des affaires familiales qui décide du montant définitif de cette pension, cas par cas. En général, c’est la femme qui garde les enfants et qui perçoit une pension alimentaire pour gérer cette charge. Elle en profite donc dès que le juge prononce le divorce.

L’indemnité compensatoire :

Les femmes au foyer risquent de perdre leur niveau de vie après la séparation et se retrouvent sans argent. Celles-ci perçoivent plutôt une indemnité compensatoire qui permet de compenser les pertes financières que la rupture du mariage provoque. Mais attention, cette prestation n’est pas systématique. L’ex-époux qui veut en profiter doit en faire la demande pendant la procédure. C’est-à-dire avant que le juge ne prononce le divorce d’une manière définitive. Son montant dépend des besoins du demandeur et du patrimoine de celui qui la verse. Mais, les conjoints peuvent fixer cette somme à l’amiable, ainsi que les modalités de versement. À défaut, cette somme d’argent se verse souvent en une seule fois sous forme d’un capital. Or si les finances de l’ex-mari ne le permettent pas, il peut verser l’indemnité compensatoire sur des tranches. La durée totale de ces versements périodiques ne doit pas dépasser les 8 ans.

Comment obtenir un prêt divorce ?

Avant de vous retrouver libre de toute contrainte liée au mariage, vous devez penser à l’argent que vous devez dépenser. Tant mieux pour vous si vous possédez les fonds nécessaires afin de tout régler avec vos propres ressources. À défaut, vous devez vous trouver vite une source de financement afin de faire face à toutes les charges. Pensez alors à contacter votre banquier afin de vérifier ensemble votre capacité d’endettement. Un crédit bancaire réfléchi peut vous éviter les imprévus financiers avant et après la prononciation du divorce.

Le crédit divorce :

Tout comme le mariage, une instance de divorce coûte cher. Ensuite, vous devez assimiler tout seul les dépenses que vous partagez auparavant avec votre ex-conjoint. Vous aurez peut-être besoin de vous déménager, acheter de nouveaux meubles et reconstruire une nouvelle vie à vous. Pour vous acquitter de toutes ces dépenses, il faut penser à un prêt bancaire qui s’adapte à vos besoins de financement. Les sociétés de crédit spécialisées peuvent aussi vous proposer un prêt pour gérer les frais divers d’une séparation. C’est à vous alors de faire le choix entre les offres du marché. Vous pouvez opter pour un prêt personnel sans justificatifs de dépenses ou choisir un prêt affecté pour limiter vos dépenses. Laissez le revolving en dernière alternative, car même s’il vous paraît simple et rapide, il peut vous ruiner.

Si vous avez des dettes en cours, pensez à savoir comment les rembourser efficacement afin de faire le bon redémarrage.

L’offre concurrentielle de Sofinco :

Spécialiste dans le crédit à la consommation, la marque Sofinco propose aux particuliers son offre de crédit personnel pour divorce. Un montant allant jusqu’à 10 000 € à payer sur une durée maximale de 60 mois. Elle propose un taux d’intérêt fixe de 4,2 % avec un TAEG de 4,3 % sans ajouter aucun frais de dossier. En complément, il intègre dans son offre de prêt une assurance qui coûte 10,7 €/mois s’ajoutant à la mensualité. Mais si vous avez besoin d’un montant plus important, utilisez le simulateur de crédit Sofinco en ligne. Il vous permettra de savoir à l’avance le montant que vous devez payer chaque mois. Mais aussi, le taux d’intérêt, le coût annuel de votre crédit et le prix de l’assurance. Cette simulation ne vous engage en rien, elle vous permet juste d’avoir une idée détaillée sur votre emprunt.

Avant la souscription de ce crédit, n’oubliez pas de demander toutes les informations nécessaires sur ses principales caractéristiques. Cela inclut le type du taux d’intérêt, les modes de paiement et le droit de rétraction.

Comment gérer les dépenses de la nouvelle vie ?

Après que le juge prononce votre divorce, sachez que vous devez vous acquitter d’autres dépenses post-séparation. Vous ne pouvez pas donc vous offrir une nouvelle vie sans argent. Des meubles à acheter, un loyer à payer, une pension alimentaire pour l’ex-conjoint, les frais du déménagement et bien d’autres. Pensez aussi à l’argent que vous devez prévoir pour la séparation des biens mobiliers et immobiliers. Nous parlons de tout ce que vous avez acheté en commun pendant le mariage. Nous vous conseillons donc de vous faire une liste de toutes les sommes nécessaires pour la nouvelle vie. Cela vous permettra de choisir le financement qui s’adapte le mieux à vos besoins.

Souscrire un crédit pour déménager :

Un divorce sous-entend le déménagement ou l’aménagement d’un nouveau logement. Cela va dépendre de celui qui garde le foyer familial et la garde des enfants. Si c’est vous qui allez quitter le logement, vous devez donc acheter un nouveau meuble et trouver un loyer par trop cher. Pensez aussi à faire appel à une société de déménagement qui vous coûtera entre 800 et 1 200 €. Cela dépend de la localisation de la maison et de la formule que vous allez choisir. Allez-vous préparer vous-mêmes vos cartons ou tout laisser à la charge de la société ? Ensuite, il existe des charges supplémentaires pour les nouveaux meubles et équipements. Vous pouvez bien évidemment demander une aide financière à vos parents, vos amis ou un prêt entre particuliers. Mais aussi, un crédit à la consommation peut tout couvrir pour équiper la maison et payer le transport et l’installation.

Les personnes aux revenus modestes ont beaucoup intérêt à souscrire in microcrédit. Cette solution convient à ceux qui ne peuvent pas emprunter chez les banques et les sociétés de financement. Idéal en cas de besoin d’argent en urgence, il couvre jusqu’à 3 000 € des sommes nécessaires. Ensuite, vous le payez sur des mois adaptés à votre budget actuel étant fragilisé par le divorce.

Quel est le sort des crédits contractés avant la séparation ?

Après le divorce, vos obligations liées au paiement des dettes en cours ne changent pas. Vous devez continuer à payer normalement vos créances selon vos modalités contractuelles. Cela va dépendre du régime patrimonial que vous avez adopté avant la séparation, mais aussi de la nature même du crédit. Et ce, que vous le souscrivez seul ou en commun avec votre ex-conjoint. La plupart du temps, c’est autour du crédit immobilier que les problèmes se posent, notamment lorsqu’il finance le logement familial. Qui va garder le domicile conjugal et que se passe-t-il si l’un veut acheter la part de l’autre ?

Le divorce en cas de co-emprunteurs :

Il n’est pas rare que les ex-mariés contractent un crédit ou plusieurs prêts ensemble pendant leur union conjugale. Dans ce cas, il est très fréquent qu’ils rencontrent des malentendus après leur séparation. Le divorce n’entraîne pas l’effacement des dettes, même pour un capital restant dû moins important. Deux cas de figure peuvent donc s’imposer pour résoudre ce problème d’argent et de patrimoine. Dans le cas d’une bonne entente, les co-emprunteurs peuvent continuer à payer solidairement leurs dettes. Ils auront ainsi la propriété commune des biens qu’ils avaient financés à crédit, surtout s’ils avaient investi dans l’immobilier. Autrement, ils peuvent opter pour la vente du bien et le paiement anticipé de toutes les sommes requises. Le reste du prix de vente est à partager à moitié/moitié entre les ex-conjoints.

Divorce et versement de la soulte :             

Si certains peuvent vendre le logement familial, d’autres préfèrent en garder la propriété totale, notamment à la présence d’enfants.    Celui qui décide de garder la maison doit donc racheter la part de l’autre. Et ceci sous-entend le versement obligatoire d’une soulte. C’est-à-dire une somme d’argent qui équivaut au pourcentage de participation de l’autre partie dans le financement du bien. Nous vous conseillons de recourir à un expert immobilier qui se chargera d’estimer la valeur du bien d’une manière neutre. Or, pour la plupart des cas, celui qui décide de financer une part en individus aura besoin de beaucoup d’argent. En particulier, lorsque le capital restant dû à la banque est lui aussi important. Une partie doit être versée à l’ex-conjoint, une autre partie doit couvrir la dette en cours. Voilà une charge trop lourde que le divorce peut entraîner

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